Badlands (SD) – Custer (SD)
Comment vous expliquer ce que nous avons vu aujourd’hui. Nous sommes encore sans voie. Jamais je n’aurais pensé qu’une terre désertique et aride puisse être d’une beauté si spectaculaire. Nous sommes rentrées ce matin dans le Parc national des Badlands, sous un ciel gris et menaçant et une température de 22 degrés.
Après quelques distances, nous avons commencé à apercevoir, ces collines sculptées et creusées par le ravinement de l’eau. Cette terre, pourtant sèche et craquelée d’un gris cendre avec des couleurs changeantes de rose selon les couches géologiques, nous ont éblouies des le début. Là, se sont les serpents à sonnette qui sont la menace.
Puis, le soleil a commencé à faire descendre ses jambes sur les sommets les plus éloignés et ce fut une explosion de couleurs aussi différentes qu’impressionnantes.
Au fur et à mesure, que nous avancions sur la route, nous avons découvert des pics désertiques d’un rose intense, des ravins profonds et craquelés d’un gris anthracites, d’autres sommets plus lointains d’un blanc neigeux.
Et au loin, une plaine aride et sans arbre. Que de splendeurs. Nous avons, par moment, eu l’impression que c’était des châteaux de sables qui avaient été fabriqués et sculptés de toutes pièces. Toute cette splendeur, sur une route qui serpente, monte et descend, certaine fois assez abruptement et qui s’étant sur plus de 45 miles.
Au fur et à mesure, que nous avancions sur la route, nous avons découvert des pics désertiques d’un rose intense, des ravins profonds et craquelés d’un gris anthracites, d’autres sommets plus lointains d’un blanc neigeux.
Et au loin, une plaine aride et sans arbre. Que de splendeurs. Nous avons, par moment, eu l’impression que c’était des châteaux de sables qui avaient été fabriqués et sculptés de toutes pièces. Toute cette splendeur, sur une route qui serpente, monte et descend, certaine fois assez abruptement et qui s’étant sur plus de 45 miles.
Vous avez un sentiment angoissant et en même temps de paie et de sérénité très profonde, d’admiration et de crainte, de danger et en même temps de vous sentir protégé parmi c’est gros cailloux. Vous avez l’impression d’être seul au monde et au bout du monde. Et pourtant, il y a du monde ici, quelques milliers de gens, certainement à admirer les mêmes beautés que vous et ressentir les mêmes sensations.
Pour votre information, les Badlands ont une superficie de 244 000 acres dont 64 144 acres sont totalement sauvages. Le Parc national a été établit en 1939 afin de protéger le site puis les frontières en ont été agrandies en 1978. Environ 1 million de visiteurs de partout à travers le monde traversent les barrières du parc national. Les Badlands sont considérées comme le lieu le plus riche au monde pour les découvertes de fossiles. Le parc national est géré en co-association avec la nation des indiens Oglala Lakota. C’est la deuxième plus grande réserve indienne des Etats-Unis. Les Badlands portent leur nom à cause d’un guide français qui le premier avait nommé ces terres comme étant « les mauvaises terres à traverser » d’où le nom « Bad Lands ».
Figurez-vous que pendant que nous étions dans ces contrées perdus où les cow-boys et les indiens se font la guerre depuis des siècles, j’ai rencontrée le cow-boy de ma vie. Je crois que je vais finir ma vie avec lui… Le « long some cow-boy » en culotte courte, ne le sera plus
Aussi, vers la partie ouest du parc, il y a un champ de chien de prairie qui font les clowns sur le bord de la route. Mais nous n’avons pas le droit de nous arrêter à cet endroit. Raynald arrête le truck sur le bord de la route le temps de prendre quelques photos. Ça ne fait pas 5 minutes que nous sommes là que les patrouilleurs du parc nous demande de nous déplacer. Les photos des chiens de prairies ont donc été prises à la sortie du parc et sont beaucoup moins belles que ce que nous avons vu sur dans le parc.
Aussi, vers la partie ouest du parc, il y a un champ de chien de prairie qui font les clowns sur le bord de la route. Mais nous n’avons pas le droit de nous arrêter à cet endroit. Raynald arrête le truck sur le bord de la route le temps de prendre quelques photos. Ça ne fait pas 5 minutes que nous sommes là que les patrouilleurs du parc nous demande de nous déplacer. Les photos des chiens de prairies ont donc été prises à la sortie du parc et sont beaucoup moins belles que ce que nous avons vu sur dans le parc.
J’espère que les photos pourront vous donner, ne serait-ce qu’une petite idée de ce que l’on a vu. Question photo, j’ai pris, juste aujourd’hui, 186 photos, c’est vous dire que nous en avions plein les yeux. J’ai essayé de vous proposer les plus belles d’entre elles mais c’est très difficile à choisir car elles sont toutes différentes et toutes belles.
Nous sommes très vite revenu à la civilisation car 8 miles après la sortie du parc national nous sommes rentrés dans Wall Drug. Sur la carte, la ville s’appelle Wall à cause des formations de remparts rugueux et sauvages et des fameux canyons désertiques des Badlands qui sont si proches.
La région étant si inhospitalière le village de Wall faillit mourir durant la dépression, jusqu’à ce que le mondialement connu (aujourd’hui) Wall Drug Store décide d’offrir gratuitement un verre d’eau fraîche à chaque voyageur qui passerait par Wall Drug Store. Aujourd’hui, on vous offre encore un verre d’eau fraîche gratuitement à Wall Drug Store en plus de toutes sortes d’autres marchandises contre monnaies sonnantes et trébuchantes. C’est un des plus grand centre d’art western et un look de ville de far-west.
Lorsque nous sommes arrivés dans la ville, elle était envahie par le bikers qui je dois avouer sont de plus en plus présents plus on approche de Sturgis. Les centre-villes sont pour la plupart fermés à la circulation normale tellement il y a de motos. Bien que tous soient parfaitement corrects, polis pour la plupart et même très gentil, c’est affolant de voir une telle concentration de motards. Et on a pas fini semble-il…..
Ce soir, nous sommes rentrés dans les Black Hills. Quelle différence de paysage en environ 75 kilomètres à ne pas y croire….
Nous sommes campés à Custer pour les deux prochaines nuits au moins dans un beau camping sous d’énormes pins. Demain, nous allons découvrir les Black Hills. Rushmore, Custer national park, peut-être voir des Buffalo… etc..
A Bientôt
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