Les voyages forment la jeunesse... Le bon temps c'est quand on est vivant...

Ce sont ces deux adages qui ont influencé notre déscision de planifier ces voyages. En ce qui me concerne, il y a longtemps que je voyage, un peu dans la réalité et beaucoup dans ma tête. Peu importe la destination, je suis toujours partante. Pour ce qui est de mon chummy, c'est un peu différent mais il n'a pas été trop difficile à envouter. Où, quand, comment, trois questions qui se sont alors imposées et qui demandaient des propositions et des choix. Après de multiples réflexions, ensemble et individuellement, nous avons arrêté notre choix, pour le premier voyage sur l'Ouest nord-américain et l'ouest du Canada. Et voilà l'aventure venait de commencer. Mais où s'arrêtera-t-elle???



dimanche 30 septembre 2007

Retour à la maison

Présentement, il est 22h29 dimanche 30 septembre et nous venons d'arriver à Rimouski. Je suis désolée de ne pas vous avoir donné de nouvelles depuis quelques jours mais je vous promets que demain je vais vous donner la fin de notre voyage jusqu'à aujourd'hui. Ce soir, il est trop tard.... Puis viendra le bilan.

Snif snif c'est presque finiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!!!!!

à demain

vendredi 21 septembre 2007

Ottawa

Jeudi 20 septembre 2007

Papineauville (Qc) – Ottawa (On)

Ce matin, c’est un petit départ tard que nous faisons afin d’éviter le trafic de la rentrée des bureaux. Nous allons visiter la capitale fédérale sous un très beau soleil et une chaude température de 25 degrés.


Le plus difficile a été de se trouver une place de stationnement. Dans Ottawa, sur la colline parlementaire, si vous n’avez pas de permis numérotés ne pensez même pas à trouver un stationnement. Finalement, quelques rues plus loin, nous avons fini pas en trouver un. Nous saurons plus tard que le stationnement à Ottawa est EXCESSIVEMENT cher. 25 $ pour un peu plus de 2 heures. Nous avions trouvé que les stationnements de Niagara, à 18 $ pour la journée étaient hors de prix mais ceux d’Ottawa sont exorbitants.

Heureux dans notre ignorance temporaire, nous prenons donc le chemin de la colline parlementaire afin d’aller visiter le parlement, haut lieu de notre démocratie canadienne. Les bâtiments sont pour la plupart en restauration. Il faut dire que la pollution fait son œuvre sur les murs des édifices et qu’ils sont pas mal noirs. La façade du parlement a probablement déjà été nettoyée ou mieux entretenue car elle semble moins touchée que les autres. Il y a cependant, une grande grue qui travaille sur les gargouilles qui ornent les 4 côtés de la tour centrale.

À toutes les dix minutes, une nouvelle visite du parlement commence, en alternance française et anglaise. Nous arrivons juste à temps pour la visite en français. Après avoir passé le contrôle de sécurité qui ressemble au contrôle que l’on passe dans les aéroports (machines à rayons X, videz vos poches SVP, etc.…), nous rentrons vraiment dans le vif du sujet.

La guide que nous avons connaît bien son sujet et la visite va rondement. Le parlement, c’est le parlement. On en a déjà vu la majorité à la télévision mais on apprend quand même quelques différentes choses intéressantes durant la visite qui ne dure que 40 minutes et qui passe assez vite. Mais ce que l’on n’a jamais vu, et ce dont nous n’avons pas le droit de prendre de photo et qui selon moi vaut, à elle seule, le déplacement, c’est la bibliothèque du parlement. C’est la seule aile du parlement qui n’ait pas brûlé lors du feu qui a ravagé le parlement en 1916. Imaginez, une rotonde à plafond immense, entièrement en pins doré, au magnifique planché en marqueterie deux tons en lattes de pin doré et pin rouge. Une immense statue de marbre blanc de la reine Victoria qui trône au centre. Des niches de bois richement sculptées tout le tour de cette pièce circulaire. Le soleil qui rentre par une série de splendides vitraux qui dominent le haut de la rotonde. Et cette douce odeur de livres et de papiers et le silence feutré qu’on les vielles bibliothèques. De quoi être admiratif pendant plusieurs minutes. Malheureusement, on ne vous laisse pas longtemps l’être, car la visite continue.


Donc après avoir visité la chambre des communes, le sénat, la bibliothèque et les différents hall et couloirs principaux, posé nombres de questions car temps qu’à être là autant bien se renseigner, nous voici à nouveau à l’extérieur du parlement que nous avons contourné à pieds. La vue est absolument splendide sur la rivière des Outaouais et plusieurs des premiers ministres canadiens sont représentés en statue sur une belle promenade qui contourne le parlement.
Assez de politique pour aujourd’hui, nous partons à la découverte de la rue piétonnière qui se trouve à deux blocs du parlement et où l’on retrouve à peu près tout ce que vous pouvez désirer. Après avoir fait toute cette rue piétonnière autant pour voir les boutiques que pour voir la faune qui y déambule, nous retrouvons notre truck avec la surprise tarifaire qui nous attendait….

Puis nous nous sommes dirigés vers le musée de la civilisation à Hull qui maintenant s’appelle Gatineau. Fusion oblige…. C’est un très beau musée ou nous avons passé plusieurs heures. Et nous sommes rentrés dans notre petite fith wheel bien fatigués mais ravis, encore une fois, de notre journée.

Bon soir à demain.

Le coeur de l'Ontario, c'est beau....

Mercredi 19 septembre 2007

Huntsville (On) – Papineauville (Qc)


Nous avons débuté notre route ce matin sous un soleil tout à fait magnifique. Nous avions décidé de passer par le parc provincial ontarien Algonquin. Quel splendide endroit. Comme en plus les couleurs sont commencées, nous sommes passés dans un formidable feu d’artifice de rouge, jaune, orange et de vert. Le tout sous un soleil radieux. À chaque détour de la route nous avions l’impression qu’une nouvelle peinture venait de s’offrir à nous. Le parc Algonquin est très beau. Pleins de lacs, beaucoup de marécages, une forêt mixte où l’on retrouve beaucoup de pins.


Puis la sortie du parc Algonquin, nous avons continué notre route vers l’est afin de retrouver la 17 que nous avions délaissé à Sudbury. La route traverse un tas de petits villages, tous plus ravissants les uns que les autres. Le centre de l’Ontario est vraiment ce que nous avons vu de plus joli jusqu’à maintenant au niveau des paysages et des petits villages.
Nous espérions campés vers Eganville mais malheureusement, le camping était « plein » soit disant. Mais je ne le crois pas. Le monsieur travaillait sur sa machinerie et n’avait pas envie de délaisser ses travaux pour s’occuper de 2 campeurs perdus. Donc, nous avons continué en espérant trouver un autre camping avant Ottawa car nous voulions visiter notre belle capitale fédérale. Chemin faisant, toujours pas de camping, nous nous sommes retrouvés tout près d’Ottawa. Nous avons donc décidé de rentrer au Québec et d’aller nous camper chez Annie à Papineauville. Où nous avons été accueilli les bras ouverts. Recule la fith wheel dans la cour, branche, eau et électricité et nous voilà installé en sol québécois. Mais demain, nous retournons visiter Ottawa.

jeudi 20 septembre 2007

On quitte la 17...

Mardi 18 septembre 2007

Sudbury (on) – Huntsville (on)


A nouveau ce matin, nous avons soleil et en plus la chaleur nous accompagne de nouveau. Les culottes courtes et les sandales sont de retour. Je trouvais que nous les avions quittés trop rapidement. J’ai toujours de la misère à me remettre les pieds dans des chaussures fermées.

Nous avons décidé que descendre plus au sud et de quitter la 17 que nous rejoindrons plus loin, histoire de voir un peu plus de l’Ontario que la 17. Nous prenons la route qui suit le début de la Baie Géorgienne jusqu’à Parry Sound où nous dînons. La route est belle et entourée de marécages où nous espérons, à tout moment voir apparaître un orignal, mais encore une fois à part sur les pancartes, pas le moindre signe d’une corne. Nous nous arrêtons visiter « French River trading post » C’est une très bel endroit où tu pourrais y laisser plus que ta paie très facilement. En plus, pour une fois tout les produits qui sont là sont des produits canadiens. Aucun « Made in China ». De très belles couvertures, de magnifiques sculptures de canards dans des bois flottés et d’ours noirs, des mocassins, des T-shirts, des vestes, des gants enfin plein de choses pour touristes mais tous fait au Canada et de la belle qualité. En plus l’environnement est magnifique. Une belle maison en bois rond joliment décoré qui sent bon le bois et le feu de cheminée. Un bel endroit où l’on resterait quelques temps….

Puis nous avons bifurqué vers Huntsville. C’est sur une toute petite route que nous nous sommes retrouvés. Mais quel paysage. Les couleurs de la forêt de feuillus et de pins sont magnifiques et dans le soleil, c’est très beau.


Ce soir, nous sommes campés sur le bord du Deer Lake à Huntsville. Nous avons lavé, le truck et la fith wheel et joué dans l’eau comme des enfants. La fith wheel a retrouvé sa couleur blanche et n’est plus grise comme elle était ces derniers jours. Le truck est toujours aussi beau mais il est propre et nous nous étions tout mouillés mais contents. Puis ce fut le souper sur le BQ que nous n’avions pas utilisé depuis Yellostone et maintenant nous allons aller faire dodo jusqu’à demain.

Une pensée toute particulière pour Yves qui a un an de plus aujourd’hui. Bonne Fête monsieur Yves !!!

Bye à demain.

C'est LONG TARIO......

Lundi 17 septembre 2007

Sault Ste Marie (on) – Sudbury (on)



C’est sous le soleil que nous nous réveillons. Incroyable mais vrai, mon chummy a fait la grâce matinée ce matin. Ce n’est que vers 7h15 qu’il a commencé à crier famine….. Donc c’est un départ assez tard que nous faisons ce matin.

Nous prenons la route en longeant le haut du Lac Huron qui porte le nom de « North Chanel ». En réalité pas un bateau ne passe là si ce n’est les petits bateaux de plaisanciers et les chaloupes de pêcheurs. Mais ce n’est pas grave le paysage est tout de même assez beau lorsqu’on peut l’apercevoir. Car, malheureusement la route est bordée par une bande de forêt ce qui fait que l’on ne peut pas admirer le lac autant qu’on le voudrait. La route est quand même agréable bien qu’ordinaire.

Les trois grandes cheminées des usines de cuivre de Sudbury nous accueillent en début d’après midi. On voit que Sudbury est une ville manufacturière, c’est une ville qui fait vieillotte. Le centre ville est triste, on dirait que toute la ville a besoin de rénovations. Les rues sont en mauvais états et on se fait brasser pas mal avec la roulotte Seul, un quartier semble plus attrayant, où sont les magasins, genre de rue commerciale qui fait un peu plus gai.

Rien de bien particulier à dire sur notre journée. Heureusement, qu’il a fait beau. Et notre visite à la LCBO (commission des alcools Ontariennes) où nous avons fait réserve de notre petit vin préféré et de quelques autres bouteilles étant donné la différence de prix par rapport à chez nous !!!!. Je ne comprends pas vraiment pourquoi, lorsque vous sortez avec deux caisses d’alcool de la LCBO, la commis vous dit « Bonne semaine ». Pense-t-elle vraiment que nous en avons juste pour une semaine ??????? Faut pas rêver ….

bonne nuit les petits.....

dimanche 16 septembre 2007

Sault Ste-Marie, Première marche d'eau du St-Laurent...

Dimanche 16 septembre 2007

Sault St Marie (on)

Aujourd’hui nous avons décidé de rester en place. Nous nous sommes levés avec un très petit zéro au thermomètre mais la journée s’annonçait belle. Nous avons décidé de visiter Sault Ste Marie et non Saut Ste Marie comme je vous l’ai écris hier. Nous avons quitté le camping dans un soudain brouillard à couper au couteau, mais le propriétaire du camping nous assurait que nous aurions une belle journée. Il avait raison.

Sault Ste Marie est sur la frontière américaine avec le Michigan. C’est le passage entre le Lac Supérieur à l’ouest et le Lac Huron à l’est. Évidement, il y a un canal et des écluses. Nous avons donc commencé notre visite par le Canal historique de Sault Ste Marie. Il y avait encore pas mal de brouillard mais il semblait que le tout était en train de se lever. En arrivant au canal historique, nous avons appris à nos dépend que le petit musée n’ouvrez le dimanche qu’à 11h30. Il était 9h !!!!! Nous avons donc fait le tour tout seul en épiant par les vitres pour voir les mécanismes de l’écluse puis nous avons admirer deux gamins qui essayaient de pêcher d’énormes saumons qui attendaient que l’écluse ouvre afin de remonter le courant vers leur frayère. Le canal historique ne sert plus que pour la navigation de plaisance donc pas de gros bateau. Après le canal Welland, qui était désert lors de notre passage à l’aller, allons enfin pouvoir voir des gros bateaux passer les écluses ?????


Le brouillard s’étant totalement levé, nous avons suivi le sentier qui fait tout le tour de l’île de l’écluse, environ 3 km et qui nous a amené aux anciennes écluses commerciales qui ne servent pas actuellement mais qui sont en réfections en vue d’augmenter les passages entre les deux lacs. Choses que nous apprendrons plus tard. Mais elles sont envahies par les pêcheurs de saumon qui sont nombreux dans les rapides de la rivière St Mary.

Puis nous nous sommes dirigés vers le Park Roberta Bondar qui est un magnifique aménagement sur le front du canal avec une immense promenade tout le long de l’eau que nous avons d’ailleurs marchée. Roberta Bondar est cette astronaute canadienne qui a fait partie d’un des voyages de la navette Discovery et qui est native de Sault Ste Marie. D’où le parc en son honneur. Dans ce parc, il y a aussi de très belles sculptures dont 3 ours qui ont pêché un brochet et le quatrième les filme. Il y a aussi des saumons qui ont l’air vivant.
De là, nous avons embarqué pour une mini croisière de 2 heures sur le canal St Mary. Le bateau, « Chief Shingwauk » porte le nom d’un chef indien Ojibyay très connu et renommé dans la région de la rivière St-Mary. Nous aurons le privilège de faire un passage dans l’écluse commerciale à l’aller et le retour par l’écluse du canal historique. Il faisait magnifiquement beau. Le capitaine nous donnait pleins d’informations au fur et à mesure que nous naviguons sur les différents bâtiments que nous voyons de part et d’autre du bateau et le clou de la croisière, nous avons vu des gros bateaux passés dans une des deux écluses commerciales. Nous avons emprunté l’autre. Je ne me souviens pas être déjà passé dans une écluse et Raynald non plus n’en avait jamais franchie.

C’est impressionnant de voir un bassin d’environ 500 mètres de long et de 30 mètres de large se remplir de 6 ½ mètres de haut en 12 minutes. Le tout sans aucune turbulence, du moins dans le bateau car je ne crois pas que ce soit une bonne idée que de tenter la traversée de l’écluse à la nage lorsqu’elle est en train de se remplir. Les courants de fonds doivent être extrêmement puissants. Le plus large des bateaux du système des écluses du St-Laurent, le « Presque Isle » sortaient de l’écluse que nous allions emprunter. On se demande comment il fait pour passer dans l’écluse tellement il est large. C’est un céréalier qui navigue uniquement dans les grands lacs et le St-Laurent. Cette écluse est la première des 16 « Marches d’eau » qui relient le Lac Supérieur à l’Atlantique qui se trouve à plus de 2000 miles de Sault St Marie. En sortant de l’écluse, nous sommes aussi passé sous le pont de train « Jack Knife » le plus large au monde.


Puis nous sommes revenus par l’écluse du canal historique que nous avions vue le matin dans le brouillard. Cette fois-ci, l’écluse s’est vidée au lieu de se remplir comme elle l’avait fait dans l’écluse commerciale. L’écluse du canal historique est une nouvelle écluse qui est fonctionnelle seulement depuis 1998. Elle a été construire à l’intérieur de la première écluse qui datait de 1895 et qui était la seule écluse électrique au monde à cette époque. Lors de l’ouverture des portes de l’écluse, nous avons vu se faufiler les saumons que les jeunes garçons essayaient d'attraper ce matin.









Après avoir accostés, nous sommes allés faire l’épicerie. Et oui, il faut bien…Nous avons aussi vu quelques drôles des sculptures qui laisse songeurs tous les chasseurs. Puis nous sommes rentrés au camping à l’heure de l’apéro. Maintenant, c’est l’heure de faire dodo. Bonne nuit à tous. À demain.

samedi 15 septembre 2007

Enfin de quoi à voir....

Samedi 15 septembre 2007

White River (on) – Saut Ste-Marie (on)
Enfin le soleil !!!!!! Nous nous sommes levés ce matin avec un zéro au thermomètre mais une jolie boule jaune dans le ciel. Il semble que ça fait longtemps qu’on ne l’avait pas vu celui là pour une journée entière….. En attendant, tout est gelé ce matin. L’air est cristallin et avec la pluie d’hier soir, une couche de glace s’est déposée dur tout.


Nous prenons la route en espérant que cette dernière soit plus jolie avec un rayon de soleil. Nous sommes vite récompensés car la route longe le bord du majestueux Lac Supérieur. Très vite nous nous rendons compte que la forêt aussi a changé. Les feuillus ont fait leur apparition. Les coteaux sont maintenant pleins de couleurs chatoyantes. Avec un rayon de soleil, c’est vraiment très beau. Mais la réalité de l’automne est vraiment là..

Nous nous arrêtons dans une halte routière du Park Provincial du Lake Superieur pour Dîner. Si vous n’aviez pas su que nous étions en Ontario et qu’il fait environ 10 degrés, qu’auriez vous pensé de cet endroit ????
Les mers du sud, la méditerranée avec ses pins ou l’Ontario en septembre ?? Oui, je suis d’accord avec vous, c’est assez intriguant. Je ne pensais pas que nous avions de si belles plages de sable fin au Canada. En été, lors du mois de juillet ou d’août, il doit faire super bon ici. D’ailleurs même à 10 degrés avec un bon vent, l’eau n’est pas vraiment froide. Raynald s’est aussi fait un nouvel ami. À force de nourrir tous les suisses qu’il voit, il va finir par en mettre un dans sa poche et s’en faire un compagnon de vie…..


Puis nous sommes arrivés dans la baie de Batchawana. Un ravissant petit village avec ses maisons de toutes les couleurs sur le bord du lac et des plages de sable dans toute la baie. Des promenades sur le bord de l’eau, un beau parc. J’aimerais bien revenir ici en été ce doit être formidable. Puis la route se faisant, nous nous sommes rendus à Saut Ste Marie. Ce soir nous sommes campés tout proche. La journée a été splendide, peu chaude mais a permis de remonter le moral. Demain nous allons probablement rester ici afin de visiter un peu le coin. Maintenant qu’il y a de quoi à voir…
On vous redonne des nouvelles aussitôt que possible.



Après la pluie, la neige.....

Vendredi 14 septembre 2007

Thunder Bay (on) – White River (on)

Où sont le beau temps et la chaleur que la soirée hier nous laissait envisager ???? Croyez le ou non mais nous nous sommes levés ce matin avec 3 degrés, de la pluie et un vent glacial soufflait à en décorner tous les bœufs de la région. Nous avons rangé nos petites affaires en se cachant les mains et les oreilles. Nous aurions pu mettre nos tuques et nos mitaines.

Mais nous voilà parti avec l’espoir que durant la journée le temps va s’amélioré. Nous prenons la route pour nous rendre à la mine d’améthyste qui est proche de Thunder Bay est qui est la plus grosse. Mais voilà, la route pour s’y rendre n’est pas autorisée aux véhicules dépassant les 6 000 kg. Nous en pesons 7 500….. Pas de place pour dépiner, juste à peine pour se virer de bord entre la track de chemin de fer et le bois. Nous décidons donc d’aller voir la suivante qui s’annonce à quelques kilomètres de là et qui est ouverte jusqu’au 15 octobre. Après avoir suivi la minuscule route qui nous y menait, une belle pancarte annonce que la mine est fermée !!! Nous pouvons cependant, nous rendre au « Gift shop » pour admirer celles qui ont été récolté à la mine. Nous nous dirigeons donc vers ce « Gift shop » après avoir laisser la fith wheel sur le bord de la route, à moitié dans le fossé à moitié sur la route. Le « Gift shop » se révèle être une table de pique-nique dans la cours d’une maison d’indien sur laquelle est déposée 5 ou 6 pierre avec quelques traces de mauve et d’un vieux réfrigérateur servant d’étagère de présentation…. Un chien loup qui heureusement n’est pas méchant mais qui saute partout autour de nous et un vieil indien dont on ne comprend pas un mot et une jeune indienne qui lui vient à la rescousse. Après avoir jeté un œil rapide sur les pierres, nous rebroussons chemin vers notre équipage, bien déçu de ne rien avoir vu des mines d’Améthystes ou de ce qu’ils en font.

Nous reprenons la route, alors que la neige se met à tomber…. Oui, oui, j’ai bien écris « neige ». Pas d’accumulation mais assez pour que l’on voit clairement que c’est blanc et que ça ne prendra pas long pour que ce soit tout blanc…. Mais après quelques flocons, le tout se transforme à nouveau en pluie qui va nous suivre pour la majeure partie de la journée.

Puis lors d’un détour de la route, nous découvrons un drôle de magasin. Ça s’appelle « Dorion Loop ». Le bâtiment au complet est une peinture extraordinaire. L’artiste qui malheureusement n’est pas identifié a du génie. Au milieu de nulle part, un chef d’œuvre. Je vous laisse apprécier. Je suis en admiration. Je fais faire demi tour à Raynald. Il me faut des photos. Il y a aussi une petite annonce sur une pancarte prévient qu’à l’intérieur on peut trouver des améthystes. On ne perd rien à aller voir. Et oui, c’est magnifique, il y a là plus d’améthystes que nous n’en avions vu jusqu’à maintenant.

Nous reprenons la route boisée et monotone, avec un petit lac ou une petite rivière de temps en temps mais rien à couper le souffle, de plus le temps gris n’arrange rien. Puis nous arrivons à la hauteur de Nipigon. Enfin nous avons une vue sur le Lac Supérieur. Nous allons le suivre pendant une bonne partie de l’après midi. Nous nous arrêtons pour dîner dans une toute minuscule halte routière où Raynald n’avait qu’une peur c’est qu’une grosse fith wheel de 40 pieds arrive et que l’on ne puisse plus sortir de là. Cependant, nous avions une vue magnifique sur le Lac Supérieur. Il ne savait pas encore qu’il lui faudrait bûcher un arbre tombé en travers de la route de la route de sortie. La grosse fith wheel n’est pas venue mais nous ne pouvions pas sortir de toute façon…. Mais ça fait digérer….
Puis après ces quelques exercices, toujours sous la pluie, nous avons repris la route en direction de Marathon où nous avions prévu de camper ce soir. Mais lorsque nous sommes arrivés, le camping n’était pas fermé mais il n’y avait personne là. Ça on y est déjà habitué. « Choissez votre spot et nous viendrons vous faire payer plus tard » mais le problème c’est qu’il n’y a pas d’électricité et avec le thermomètre qui se refuse à monter plus haut que 4 degrés aujourd’hui, nous décidons que quitte à faire marcher la génératrice toute la nuit pour avoir de la chaleur, nous allons la faire virer dans une endroit où ça ne nous coûtera pas rien de plus que l’essence que nous mettrons dedans. Nous voici donc à nouveau le long du lac supérieur à nous chercher un petit trou où passer la nuit. Finalement, nous avons trouvé un petit camping sur le bord d’un ravissant petit lac où les huards font leur show sous la pluie. Demain sera un autre jour…

Une pensée particulière s’envole vers Micheline qui aujourd’hui célèbre son anniversaire. Bonne fête la belle, on pense à toi.

Bonne soirée à tous.

jeudi 13 septembre 2007

Thunder Bay, sous le soleil, enfin.....

Jeudi 13 septembre 2007

Dryden (On) – Thunder Bay (On)
Notre chauffage a bien fonctionné toute la nuit et au moins nous avons eu chaud même s’il a plu la majeure partie de la nuit.

C’est sous la pluie que nous avons quitté Dryden. Cette dernière a déversé sur nous toutes ses gouttes pour la plus grande partie de la journée. Ce n’est qu’en arrivant à Thunder Bay que le soleil a enfin montré sa binette. La température est aussi en hausse pour notre plus grand plaisir. Ce soir nous campons le long du Lac Supérieur.

La route, depuis Dryden, est bordée d’arbres et de lacs et très peu d’habitations. On se croirait dans le nord du Québec sauf que les arbres sont plus gros. Partout, il y a des signalisations pour les risques de traversés d’orignaux. Sauf que nous n’en avons pas vu le quart de poil d’un, évidemment.


En Ontario, il y a chose très appréciable, ce sont les aires de pique-nique. Elles sont annoncées d’avance, bien organisée et surtout toujours sur un joli lac ou une belle vue.



Thunder Bay compte 110 000 habitants et semble une des grosses villes de l’ouest de l’Ontario et est la capitale de capitale de la forêt au Canada où se réunit la forêt boréale et les grands lacs. L’industrie forestière emploie d’ailleurs 6 000 personnes à Thunder Bay. Il y a aussi beaucoup d’améthystes à Thunder Bay. Seulement six autres pays produisent des améthystes mais il semble que c’est ici qu’elles sont de meilleure qualité. Demain, nous allons essayer de visiter une mine d’extraction d’améthyste.

En passant, je vous annonce que nous sommes de nouveau à l’heure du Québec depuis cet après-midi. Ouais, c’est vraiment le retour….

Je vous redonne des nouvelles aussitôt que possible.