Les voyages forment la jeunesse... Le bon temps c'est quand on est vivant...

Ce sont ces deux adages qui ont influencé notre déscision de planifier ces voyages. En ce qui me concerne, il y a longtemps que je voyage, un peu dans la réalité et beaucoup dans ma tête. Peu importe la destination, je suis toujours partante. Pour ce qui est de mon chummy, c'est un peu différent mais il n'a pas été trop difficile à envouter. Où, quand, comment, trois questions qui se sont alors imposées et qui demandaient des propositions et des choix. Après de multiples réflexions, ensemble et individuellement, nous avons arrêté notre choix, pour le premier voyage sur l'Ouest nord-américain et l'ouest du Canada. Et voilà l'aventure venait de commencer. Mais où s'arrêtera-t-elle???



samedi 15 septembre 2007

Après la pluie, la neige.....

Vendredi 14 septembre 2007

Thunder Bay (on) – White River (on)

Où sont le beau temps et la chaleur que la soirée hier nous laissait envisager ???? Croyez le ou non mais nous nous sommes levés ce matin avec 3 degrés, de la pluie et un vent glacial soufflait à en décorner tous les bœufs de la région. Nous avons rangé nos petites affaires en se cachant les mains et les oreilles. Nous aurions pu mettre nos tuques et nos mitaines.

Mais nous voilà parti avec l’espoir que durant la journée le temps va s’amélioré. Nous prenons la route pour nous rendre à la mine d’améthyste qui est proche de Thunder Bay est qui est la plus grosse. Mais voilà, la route pour s’y rendre n’est pas autorisée aux véhicules dépassant les 6 000 kg. Nous en pesons 7 500….. Pas de place pour dépiner, juste à peine pour se virer de bord entre la track de chemin de fer et le bois. Nous décidons donc d’aller voir la suivante qui s’annonce à quelques kilomètres de là et qui est ouverte jusqu’au 15 octobre. Après avoir suivi la minuscule route qui nous y menait, une belle pancarte annonce que la mine est fermée !!! Nous pouvons cependant, nous rendre au « Gift shop » pour admirer celles qui ont été récolté à la mine. Nous nous dirigeons donc vers ce « Gift shop » après avoir laisser la fith wheel sur le bord de la route, à moitié dans le fossé à moitié sur la route. Le « Gift shop » se révèle être une table de pique-nique dans la cours d’une maison d’indien sur laquelle est déposée 5 ou 6 pierre avec quelques traces de mauve et d’un vieux réfrigérateur servant d’étagère de présentation…. Un chien loup qui heureusement n’est pas méchant mais qui saute partout autour de nous et un vieil indien dont on ne comprend pas un mot et une jeune indienne qui lui vient à la rescousse. Après avoir jeté un œil rapide sur les pierres, nous rebroussons chemin vers notre équipage, bien déçu de ne rien avoir vu des mines d’Améthystes ou de ce qu’ils en font.

Nous reprenons la route, alors que la neige se met à tomber…. Oui, oui, j’ai bien écris « neige ». Pas d’accumulation mais assez pour que l’on voit clairement que c’est blanc et que ça ne prendra pas long pour que ce soit tout blanc…. Mais après quelques flocons, le tout se transforme à nouveau en pluie qui va nous suivre pour la majeure partie de la journée.

Puis lors d’un détour de la route, nous découvrons un drôle de magasin. Ça s’appelle « Dorion Loop ». Le bâtiment au complet est une peinture extraordinaire. L’artiste qui malheureusement n’est pas identifié a du génie. Au milieu de nulle part, un chef d’œuvre. Je vous laisse apprécier. Je suis en admiration. Je fais faire demi tour à Raynald. Il me faut des photos. Il y a aussi une petite annonce sur une pancarte prévient qu’à l’intérieur on peut trouver des améthystes. On ne perd rien à aller voir. Et oui, c’est magnifique, il y a là plus d’améthystes que nous n’en avions vu jusqu’à maintenant.

Nous reprenons la route boisée et monotone, avec un petit lac ou une petite rivière de temps en temps mais rien à couper le souffle, de plus le temps gris n’arrange rien. Puis nous arrivons à la hauteur de Nipigon. Enfin nous avons une vue sur le Lac Supérieur. Nous allons le suivre pendant une bonne partie de l’après midi. Nous nous arrêtons pour dîner dans une toute minuscule halte routière où Raynald n’avait qu’une peur c’est qu’une grosse fith wheel de 40 pieds arrive et que l’on ne puisse plus sortir de là. Cependant, nous avions une vue magnifique sur le Lac Supérieur. Il ne savait pas encore qu’il lui faudrait bûcher un arbre tombé en travers de la route de la route de sortie. La grosse fith wheel n’est pas venue mais nous ne pouvions pas sortir de toute façon…. Mais ça fait digérer….
Puis après ces quelques exercices, toujours sous la pluie, nous avons repris la route en direction de Marathon où nous avions prévu de camper ce soir. Mais lorsque nous sommes arrivés, le camping n’était pas fermé mais il n’y avait personne là. Ça on y est déjà habitué. « Choissez votre spot et nous viendrons vous faire payer plus tard » mais le problème c’est qu’il n’y a pas d’électricité et avec le thermomètre qui se refuse à monter plus haut que 4 degrés aujourd’hui, nous décidons que quitte à faire marcher la génératrice toute la nuit pour avoir de la chaleur, nous allons la faire virer dans une endroit où ça ne nous coûtera pas rien de plus que l’essence que nous mettrons dedans. Nous voici donc à nouveau le long du lac supérieur à nous chercher un petit trou où passer la nuit. Finalement, nous avons trouvé un petit camping sur le bord d’un ravissant petit lac où les huards font leur show sous la pluie. Demain sera un autre jour…

Une pensée particulière s’envole vers Micheline qui aujourd’hui célèbre son anniversaire. Bonne fête la belle, on pense à toi.

Bonne soirée à tous.

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