Les voyages forment la jeunesse... Le bon temps c'est quand on est vivant...

Ce sont ces deux adages qui ont influencé notre déscision de planifier ces voyages. En ce qui me concerne, il y a longtemps que je voyage, un peu dans la réalité et beaucoup dans ma tête. Peu importe la destination, je suis toujours partante. Pour ce qui est de mon chummy, c'est un peu différent mais il n'a pas été trop difficile à envouter. Où, quand, comment, trois questions qui se sont alors imposées et qui demandaient des propositions et des choix. Après de multiples réflexions, ensemble et individuellement, nous avons arrêté notre choix, pour le premier voyage sur l'Ouest nord-américain et l'ouest du Canada. Et voilà l'aventure venait de commencer. Mais où s'arrêtera-t-elle???



mardi 28 avril 2009

Puerto Chacabuco - Chili

Au réveil, nous sommes dans le fjord Aisen qui nous mène à Puerto Chacabuco. Le brouillard est très présent et s’il ne nous permet pas tout le temps de pouvoir admirer la cime des montagnes qui forment le fjord, il nous donne une image très surréaliste du paysage. Des parois montagneuses aux sommets embrumés qui plongent dans une eau d’un vert foncée d’une fausse quiétude et parsemée de très nombreux parcs de pisciculture. En effet, c’est ici, qu’une grande partie des saumons et des truites que l’on retrouve dans nos assiettes, sont élevés en milieu naturel, dans les fjords du chili. Nous verrons c’est parc tous le long des 70 km du fjord Aisen. Avec le jour qui se lève, la forêt tropicale commence à se laisser découvrir sous le reflet brillant des arcs-en-ciel que cause la fusion du brouillard et du soleil.

Puerto Chacabuco faisant partie de la communie Aisen. Desservit administrativement par la province Aisen. Avant le grand feu de la forêt Patagonienne et l’éruption du volcan Mont Hudson en 1991, Puerto Aisen était le port le plus actif du fjord, mais les cendres et l’érosion de la terre ont fait diminuer la navigabilité de la Rivière Aisen et les activités portuaires ont été obligatoirement déplacé en aval sur la côte à Puerto Chacabuco. Le fjord Aisen est connecté indirectement à la côte pacifique par le canal de Darwin. Le courant de Umbolt remontant de l’antarctique et s’engouffre dans ces canaux et ces fjords, ce qui provoque de fréquents brouillards qui ajoutent certes à la magie des lieux, mais qui compliquent parfois la vie des marins qui naviguent sur ces eaux. Nous en aurons la preuve en voyant cette épave échouée à l’entrée de La Baie de Chacabuco.

Et voilà, le bateau ralentit et nous rentrons dans la baie de Puerto Chacabuco où nous y passerons la journée. Nous n’avons pas d’excursion de prévue et nous restons tranquillement à bord, à lire au soleil sur notre balcon, à jouer au scrabble à l’Observatory lounge et surtout admirer le cirque montagneux qui se dévoile à nous peu à peu avec le levé du soleil. Les quelques lambeaux de brune restants finissent par s’évaporer et nous laisser apercevoir les neiges éternelles des premiers glaciers des Andes.

Devant nous se profile la petite ville de Puerto Chacabuco qu’aucune route ne relie au reste du monde. Pour sortir ou arriver à cet endroit, il faut absolument emprunter la voix des mers ou des airs. En effet, tous les gens, biens, ravitaillement consommable ou non consommable, et bien évidemment les poissons qui y sont élevés, sont livrés ou partent de Puerto Chacabuco par air ou mer. Nous aurons l’occasion de confirmer la chose en voyant arriver un camion-citerne par la voix des eaux.

Nous surveillerons aussi, les allées et venues des tenders jusqu’à la terre ferme qui ramène les passagers sur le bateau. En fin d’après-midi dans un soleil qui décline rapidement derrière les hautes montagnes nous appareillons pour retrouver le fjord Aisen où nous pouvons contempler toutes ces chutes d’eau qui dégringolent le long des parois abruptes. Signe probable du réchauffement des climats, car les neiges éternelles font place aux goulets rocailleux tout au long du fjord qui nous ramène vers le pacifique.

Dans les deux prochains jours, nous naviguerons dans le Pacifique, mais aussi dans ces fjords et canaux aux noms aussi évocateurs que le canal Darwin, le canal Five, le Canal Conception, le détroit de Nelson pour enfin entrer dans le canal de Magellan en direction de Punta Arenas. La température aussi va commencer à descendre sérieusement. Nous sommes loin des 27 et 30 degrés de notre départ avec une température qui oscille entre 12 et 14 degrés. Ce qui n’est pas encore épouvantable si l’on considère qu’au Québec il fait moins 15 degrés. Mais les sandales et les culottes courtes ont repris la direction des tiroirs pour faire place aux vêtements plus appropriés, car en plus de la température c’est le vent qui est très présent en mer et qui s’assure que tu sois suffisamment habillé.

Ce soir et les prochains jours seront des journées que plusieurs des passagers vont trouver difficiles. La mer fait le gros dos et des vagues proches de 4 mètres font tanguer le bateau suffisamment pour que tous les ponts extérieurs soient totalement interdits aux passagers. Le canal d’informations en circuit fermé nous renseigne toute la journée de notre position et nous donne les conditions climatiques que nous rencontrons et que nous allons rencontrer dans les prochaines 24 heures. Loulette et moi ne serons jamais dérangées par ce tangage qui lorsqu’on circule dans les coursives nous donne l’impression d’avoir pris un verre de trop et de ne pas être capables de marcher droit. Si nous nous avons eu bien du plaisir de cet état de fait plusieurs n’ont pas vraiment aimé et le mal de mer a dû faire des malheureux.

Si pour nous, la mer n’est pas si mauvaise, lorsque nous sommes dans le pacifique, c’est le vent qui est le plus impressionnant. Le bruit est si fort que nuit et jour vous l’entendez se plaindre. Je sais maintenant que ce les marins appellent les 40e rugissants et les 50e hurlants que nous traverserons plus tard en allant vers Ushuïa. Ces noms sont donnés aux parallèles à cause des vents qui y habitent : les plus violents connus sur terre et situés entre les 40° et 50° ou les 50° et les 60° de latitude sud. Leur nom évoque la force et le bruit impressionnant qu'ils peuvent dégager sur l'océan et leur puissance est dû à la quasi-absence de terres susceptibles de l'atténuer. La proximité de l'océan glacial Antarctique est à l'origine de tempêtes dévastatrices. 90% de la glace de la planète se trouve en Antarctique. La différence de température entre la glace et les eaux de l'océan génère un mouvement d'air qui se déplace autour de l'Antarctique et qui crée à son tour une succession de dépressions. Combinées aux vents d'ouest, elles forment les conditions diluviennes des 40e rugissants et des 50e hurlants tant redoutés par les marins qui s'aventurent sur les eaux de l'océan Austral.

Durant ces journées de navigation, j’ai passé des heures à admirer les oiseaux marins. Bien que je ne sois pas une fanatique des oiseaux, je dois reconnaître que les albatros sont une source d’admiration pour moi. Il m’inspire un sentiment de liberté totale. De plus se sont des as du vol plané et sont très difficiles à photographier.

L'albatros est un oiseau qui ne vit qu'en mer, il ne se pose à terre que pour pondre et couver son poussin. Cet oiseau de mer profite des vents, pour planer sans avoir à bouger ses ailes. S’il doit se poser, il se pose en mer. Il se nourrit de calmar et autres poissons qu'ils trouvent sur leur passage.

L'albatros à sourcils noirs a une taille supérieure à celle du fou de Bassan. Il est l'espèce la plus observée. Il a une queue courte, des ailes longues, noires et étroites de plus de 3 mètres d'envergure. Le reste de son corps est blanc, son bec est crochu et il a un masque noir autour des yeux qui donne l'effet de sourcils. Cependant, les jeunes ont un plumage foncé jusqu’à leur maturité. Son vol est silencieux et il a une glande spéciale qui lui permet le dessalage de l'eau de mer, ainsi il peut en boire à volonté.

Les adultes vivent plusieurs dizaines d'années. Les couples sont généralement fidèles pour la vie. C'est en décembre que la femelle pond un œuf unique et que chacun à leur tour, mâle et femelle couvent. L'incubation dure 80 jours et les parents se remplacent au nid toutes les 1 ou 3 semaines. Les parents nourrissent et maternent leur bébé pendant 9 mois. Alors les petits s'envolent et vont errer sur la mer pendant 6 ans pour enfin revenir se reproduire à leur tour.

jeudi 23 avril 2009

Puerto Montt - Baie de Chiloe - Chili



En général, nous avons fait une journée en mer, une journée à terre. Et nous avons passé notre première journée en mer à visiter le bateau, à lire au soleil sur le pont promenade et à déguster toutes les bonnes choses qui s’offraient à nous. Donc nous voici à notre première escale à Puerto Montt. Au réveil, nous sommes ancrés dans la baie de Puerto Montt, Chili. Nous avions une excursion de prévue et nous étions prêtes à débarquer.

Puerto Montt est une ville du chili austral, capitale de la province de Llanquihue
et de la région de Los Lagos ou Xe région du pays. Elle se situe à 1035 kilomètres au sud de Santiago du Chili par la route panaméricaine, sur la rive nord du vaste golfe appelé Seno de Reloncavi. La ville compte environ 176 000 habitants

Port très important au Chili et région touristique avec des paysages naturels grandioses, lacs, plages, forêts vierges, montagnes, centres de ski, et sites de pêche qui font partis les attraits de Puerto Montt. C’est
aussi un centre économique avec une production piscicole de saumon et de fruits de mer importante.

Pour débarquer du bateau nous avons fait notre première expérience de « Tender ». Les Ternder sont les navettes qui font le lien, autant passagers que marchandises entre le bateau et la terre ferme. En réalité, les tenders sont avant tous des canaux de sauvetage mais plus perfectionnés et plus modernes que les autres canaux de sauvetage conventionnels qui sont amarrés au pont 6. D’ailleurs sur la coque, il est précisé que s’ils sont utilisés comme tender, 130 passagers peuvent
embarqués mais que s’ils sont utilisés en tant de canaux de sauvetage, c’est alors 150 passagers qui devront y prendre place. Les tenders sont munis de turbines et sont très manœuvrables. Il y en a 6 de cette catégorie sur le Norwegian Sun. Pour embarquer dans les tenders, les membres d’équipage les font descendre au moyen de palans jusqu’aux flots. Deux plates formes s’ouvrent au niveau de l’eau, et ces derniers viennent s’y accoster afin que les passagers puissent embarquer ou débarquer.

À Puerto Montt, nous avions un tour de ville de prévu avec une guide,
Gabriella, qui nous donne pleine d’informations intéressantes. La ville n’est pas la plus jolie qui soit mais certains attraits vallent le coup d’œil. Ainsi, la cathédrale de Puerto Montt avec son clocher en cuivre. Les quartiers assez pauvres malgré l’emploi qui est fort. Il y a une chose pourtant qui est très pittoresque à Puerto Montt et je voudrais bien avoir l’opinion d’un tech d’Hydro-Québec sur le sujet : les fils électriques. Qu’en pensez-vous ?? Partout dans la ville, on retrouve ce genre de poteau. Impressionnant, n’est-ce pas ??

Puis nous avons pris la direction de Puerto Varas. À seulement 20 kilomètres de Puerto Montt, Puerto Varas est l'une des villes les plus emblématiques au Chili et l'une des plus belles sur le lac Llanquihue. Puerto Varas rassemble la poésie de ses rosiers qui
agrémentent tous les trottoirs de la ville ainsi que les jardins et de la beauté du lac dans lequel se mire le volcan Osorno, afin d’offrir tous les plaisirs d’une coquette station balnéaire. Nous y visiterons un joli petit marché d’artisan, où nous pouvons admirer le très beau travail des tricoteuses chiliennes qui transforment les poils d’alpaga, de guanacos et de lamas en splendides lainages.

De toute part, l’ombre des volcans Osorno et Calbuco, dont les
sommets sont à longueur d’année recouverts de neiges éternelles, se profilent sur la petite ville. Plusieurs touristes viennent dans la région pour atteindre leur sommet durant l’été. Le chili a plus de 400 volcans sur son territoire dont 122 sont actuellement en activités. Le dernier gros tremblement de terre qui a eu lieu au Chili en 2002, a réveillé quelques uns de ces géants endormis et a fait de très gros dégâts dans les villes chiliennes entre autres à Santiago où de nombreux quartiers ont été détruits. La présidente Michelle Bachelet qui était à l’époque Ministre de la défense et de la sécurité publique, a distribué elle-même, en compagnie des hauts gradés de l’armée chilienne des biens de première nécessité aux sinistrés dans les rues de Santiago.

Dans les années 1840 et 1860, l’immigration et la colonisation allemande qui a été très forte dans la région de Puerto Varas et y a gravé son empreinte dans l’architecture et les jardins qui bordent le lac. Lors de l'expansion de l'empire colonial allemand beaucoup d'Allemands s'installèrent dans le sud du Chili, notamment dans les territoires mapuches, un des peuples d’indiens natifs du Chili. À partir de 1890, les échanges commerciaux avec l'Allemagne
dépassaient de beaucoup ceux d'avec la France. C'est l'Allemagne prussienne qui habilla l'armée chilienne durant plusieurs années. Pendant de longues décennies, les Allemands assurèrent la formation militaire des Chiliens.

Puis c’est Frutillar que nous irons visiter par la suite que l’influence allemande est extrêmement marquée. On se croirait au
Tyrol. Il ne maque que les chanteurs qui yodlent habillés en « lederhose » (culotte à bretelle allemande). Les maisons sont principalement recouvertes de bardeaux de bois rouges provenant d’un arbre typique à cette région appelé Alerce, mais ont un style typiquement allemand. Il fait magnifiquement beau et chaud et nous nous promenons dans ce petit village qui borde le lac Llanquihue que surplombe l’Osorno. C’est merveilleux. J’irais visité un petit musée jardin avec un ravissant moulin à aube et un jardin d’influence française pendant que Loulette profitera de la douceur du temps à la terrasse d’un petit café.

Puis nous reprenons la route vers Puerto Montt afin de retrouver notre bateau. Mais comme il nous restait du temps libre, avant de reprendre le tender, nous décidons d’aller prendre une marche d’environ ½ heure vers le marché des artisans et le marché de poissons et fruits de mer. Les
étales sont tous plus beaux les uns que les autres. On se rend bien compte que la pisciculture et les fruits de mer sont une richesse économique importante dans la ville, à voir le nombre de saumons, de truites, de congres qui sont sur les étales. Les moules, huîtres, coques et autres coquillages sont tout autant appétissants. De plus, une odeur appétissante vient nous chatouiller les narines et nous découvrirons plus loin des marchands qui préparent une sorte de soupe de fruits de mer et de charcuterie absolument appétissante. Malheureusement nous ne pourrons y goûter mais histoire de faire taire notre faim nous nous régalons avec un « empanadas mariscosas ». C’est une pâte qui renferme un mélange de fruits de mer. C’est tout à fait délicieux. Les empanadas à la viande sont un des mets quotidiens de tous les pays d’Amérique latine et nous aurons l’occasion d’en déguster à nouveau. Une autre découverte pour nous, sera ces chapelets de moules séchées et fumées qui ressemble à de la charcuterie et ces pavés d’algues séchées qui semble faire partie du quotidien culinaire du chili. Nous n’aurons pas non plus la possibilité d’y goûter. Néanmoins, nous admirons les superbes étales de poissons et de fruits de mer de ce beau marché.

Nous revenons vers le quai à petit pas en admirant les échoppes
colorées des artisans en profitant du magnifique chaud soleil de l’après-midi. En arrivant sur le quai d’embarquement, un indien était présent avec son lama. Juste le temps de prendre un photo et il était parti.

Nous avons repris le tender et nous avons retrouvé le bateau environ 1 heure avant l’appareillage. Le temps d’aller cassé la croûte sur la terrasse extérieure et nous quittions la baie de Puerto Montt sous un incroyable coucher de soleil en direction de notre prochaine escale, Puerto Chacabuco.

P.S : pour ceux qui reçoivent ces articles par courriel, n'oubliez pas d'aller sur le blog car je rajoute toujours des photos supplémentaires.

lundi 20 avril 2009

Le Norwengian Sun

Après un petit déjeuner sous un magnifique soleil, sur la terrasse du pas formidable Brighton, nous étions prêtes à embarquer. Nous avons été admirer, de la terrasse, le magnifique bateau sur lequel nous serions dans quelques heures et qui avait accosté durant la nuit. Malheureusement, de là ou nous étions, nous ne pouvions qu’en apercevoir qu’un petit bout. Nous devions nous rendre au quai d’embarquement à partir de midi et nous avions pris une entente avec « Chose » afin qu’il vienne nous chercher à 12 h 30 pour s’y rendre. Mais le temps passait et il n’arrivait pas…. Une demi heure passée l’heure prévue, je commençais à m’inquiéter sérieusement et après quelques recherches, j’apprenais que nous avions changé d’heure durant la nuit et que nous étions maintenant à l’heure d’automne au Chili. Donc « Chose » n’était pas en retard et nous étions maintenant à la même heure que le Québec. Loulette en a profité pour caresser tous les minous et les pitous sans collier qui se promenaient dans les parages alors que j’asseyais de la persuader qu’ils étaient pleins de puces qui montaient par colonie sur elle. Cette anecdote restera drôle pour nous durant tous le voyage.

Finalement nous nous sommes retrouvées au quai d’embarquement aux heures prévues et avec toutes nos valises. Nous sommes entrées dans une grande salle où il y avait déjà beaucoup de monde et qui m’a fait penser aux arrivées d’émigrants aux États-Unis ou au Canada. Mais je peux vous dire que ça n’en avait que l’apparence et certainement rien à voir avec l’organisation d’embarquement de la compagnie NCL. Nous étions dirigés vers un membre d’équipage qui s’assurait que nous avions nos billets d’embarquement, nos passeports ainsi que tous les documents nécessaires et nous donnait un numéro qui correspondait à l’autobus qui devait nous amener au bateau. En moins de 30 minutes, nous roulions vers le bateau qui était accosté à l’autre bout du port. C’est descendant du bus que nous avons pu vraiment apprécier la grandeur ou l’immensité du bateau. Le Norwegian Sun s’offrait à nous. Quelle beauté!!!

En quelques minutes, nous étions embarqués et nous nous sommes retrouvées avec un vers de champagne à la main, histoire de nous souhaiter la bienvenue à bord et un photographe prenait notre photo de bienvenue. Puis nous avons été dirigés vers un membre de l’équipage qui après avoir récupéré nos passeports que nous ne reverons qu’à la fin de la croisière, nous a remis notre carte de cabine qui sert aussi de carte de crédit car vous n’avez nullement besoin d’argent sur le bateau, tout passe par la carte de cabine et se retrouveras, malheureusement, sur votre facture finale. Nous nous sommes ensuite dirigée vers notre cabine qui avait le numéro 8237, soit 8e pont, chambre 237 où nos valises devaient arrivées moins d’1 heure plus tard. Quel service !! Ça commençait bien et nous redonnait le sourire. La cabine était très confortable. Il était proche de 15h est nous avions faim. Le buffet sur la terrasse du pont 12 nous attendait. Notre premier repas sur le bateau était pris avec vue sur Valparaiso. Quel régal. Puis nous sommes redescendues à notre cabine où nos valises nous attendaient et où nous avons pu observer les autres passagers qui continuaient à embarquer, ainsi que leurs valises. Nous serons, en tout, 1945 passagers et 914 membres d’équipage sur le Norwegian Sun pendant les 15 prochains jours.

Vers 16h, nous avons été conviés, par tous les haut-parleurs du bateau, à faire l’exercice d’évacuation qui est obligatoire avant que l’on quitte le port. En quelques minutes et en suivant les instructions qui nous étaient prodiguées, nous nous sommes tous retrouvés sur le pont 6 avec nos vestes de sauvetage au cou. C’était assez intéressant de voir la réaction de certains qui ne semblent pas très conscients que cet exercice peut, peut-être, leur sauver la vie et n’écoute pas les consignes ou s’en fiche comme de l’an 40.

Ça nous prendra plusieurs jours pour visiter tout le bateau, mais pour faciliter le récit, je vais vous le présenter maintenant. C’est un bateau qui a été construit en 2001 de 78 309 tonnes, d’une longueur de 853 pieds et d’une largeur de 105 pieds. Il y a 13 ponts dont trois sont des ponts de cabines avec balcons et 1 pont piscine, jacuzzi, promenade, sport (golf, basket, tennis, et autres). Voici quelques photos de différents endroits du bateau.


l’Atrium avec les ascenseurs panoramiques – Pont 5

Comptoir de la réception, comptoir des excursions, informations générales





La chapelle – Pont 12
Toute petite, très intime mais ravissante.



Terrasse arrière extérieure – Pont 12
où nous avons passé plusieurs bons moments.




Observatory Lounge – Pont 13
Où nous avons jouer au scrabble et admirer la belle cordillère des Andes.



Four Seasons – Pont 5
Une des deux salles à manger principales où nous prenions notre petit déjeuner et nos soupers.



Casino – Pont 6
Bien que nous y soyons passés plusieurs fois, nous n’avons pas profité de cette partie du bateau n’étant pas joueuses.


Stardust theater – Pont 6 et 7
où nous avons pu, chaque soir admirer toutes sortes de spectacles




Bar Windjammer – Pont 6
à l’heure de l’apéro, un pianiste était toujours au rendez-vous. Ce qui était bien agréable.


Café Gardern – Pont 12
tous nos lunch en format buffet se sont pris à cet endroit bien que plusieurs fois, après nous être servies, nous ayons été diner sur la terrasse extérieure qui communiqué avec le Café Garden.


Café Internet – Pont 7
où j’ai fait de grosse dépense. Le service internet n’étant vraiment pas gratuit…..



Galerie Shop – Pont 7
Bijouterie, parfumerie et cosmétique, boutique souvenirs et tout pour vous faire dépenser.



Comme vous pouvez le constater, toutes les commodités étaient disponibles ainsi que le confort et le service. Nous étions vraiment très gâtées. Et si nous n’avions pas fait très attention, il n’aurait pas long que la facture finale s’en serait grandement ressentie.

Donc, c’est à 17h que nous avons quitté le quai de Valparaiso. Nous étions parties pour l’aventure de 15 jours.