Tel que recommandé, nous étions à l’aéroport Pierre Eliott Trudeau largement en avance. Mais peu importe puisque nous étions prêtes. C’est finalement avec 45 minutes de retard que nous avons quitté Montréal. Un problème mécanique a causé ce retard, mais c’est rassurant de savoir que les mécaniciens prennent le temps d’inspecter les avions avant de décoller.
Nous voici donc assises dans avion de American AirLine en
Puis après avoir rejoint par la navette aéroportuaire l’hôtel Vegas de Santiago, une bonne douche et un petit dodo de quelques heures nous a permis d’être prêtes à découvrir la capitale qu’est Santiago. Notre hôtel qui bien que très propre et confortable, a des allures d’hôtel colonial espagnol des années 50, mais il est située très central et dans une zone piétonnière.

Il fait très beau, 27 degrés Celsius au thermomètre, nous sommes ici à la fin de l’été, hémisphère sud oblige. Le Chili est un pays d’une superficie de 756 950 km2 qui s’étire tout en longueur
Nous décidons de prendre un tour de ville, histoire d’avoir une
nous retrouvons sur la Place d’Armes. La première place officielle de Santiago qui avec ses édifices hétéroclites modernes et anciens nous charme totalement. La Cathédrale de Santiago, du 16e siècle se mire dans un édifice ultra moderne du 21e siècle. L’effet est assez saisissant, mais pas du tout choquant. Voir ces deux édifices s’admirer permet de réaliser le temps qui passe et que l’homme laisse sa marque au travers des temps. Assez impressionnant!!!Toujours sur la Pace d’Armes, la mairie de Santiago d’un blanc crème fait face à la couleur sable de la cathédrale, des gens par
Après avoir visité la Cathédrale et ses autels en argent massif, nous sommes passées devant le palais présidentiel de La Moneda. Un superbe édifice où la présidente Michelle Bachelet reçoit les visites officielles et autres membres des délégations internationales. Cet édifice était l’ancien palais présidentiel où le
Général Pinochet avait pris le pouvoir, mais aussi l’a perdu. Lors de la chute du Général Pinochet, le palais présidentiel avait été lourdement endommagé par la frappe aérienne et il fallut 8 années de rénovation pour lui redonner son allure présidentielle.Puis nous nous sommes rendues à une fabrique de bijoux et
d’objets fait avec des lapis lazulites. Cette pierre semi-précieuse, d’un bleu profond se retrouve beaucoup au chili qui avec l'Afghanistan sont les 2 plus gros producteurs de ces pierres. Cependant, le Chili produit des pierres d’un bleu moins foncé que celles produites en l’Afghanistan. Les objets et bijoux sont nombreux, variés et de toutes beautés dans cette fabrique. Une belle richesse du Chili.Après cette visite, notre tour de ville s’achevait. Nous étions ravies et enchantées par ce que nous avions découvert et nous retournions vers notre hôtel. Notre chauffeur d’autobus qui était une femme, très gentille et toute menue, s’est permis avec un autobus de 45 passagers de faire un « U-turn » dans une artère passante en pleine heure de pointe. Tout en douceur, sans un coup de klaxon, ni le moindre accrochage…. Nous étions assez impressionnées de voir ce petit bout de femme, sourire aux lèvres, manier cet autobus imposant, tout en douceur et en agilité au milieu de cette circulation.
Après un petit souper dans un resto de la zone piétonnière proche de l’hôtel nous avons sommes
Le lendemain, c’est sous un soleil radieux que nous nous sommes réveillés. Le thermomètre semblait vouloir conserver sa température estivale et après avoir récupéré nos heures de
C’est à la gare des autobus Turbus qui est la plus vielle compagnie d’autobus du Chili que nous avons pris un autobus pour nous rendre à Valparaiso qui depuis plusieurs années fait partie des villes que je rêvais de visiter au son de la musique de Gilberto Gil. Le trajet d’environ 130 km s’est fait dans un autobus tout à fait confortable sur des routes payantes, mais tout à fait bien entretenues et qui une fois de plus dépassent de loin allégrement l’état médiocre de nos routes québécoises. Dans tous les autobus,
importateur mondial, recouvrent les montagnes.Nous arrivons à Valparaiso en pleine journée de marché. Très colorées, toutes les étales sont simplement exposées par terre sur les trottoirs sur une toile. Et là vous pouvez trouver tout ce que vous voulez, des fruits et légumes, aux chaussures, en passant par des rideaux de douche ou des fleurs. Un ensemble bigarré et cosmopolite.
Puis nous nous rendons à notre hôtel. La configuration urbaine de Valparaiso est déterminée par la topographie de la baie, dominée par 44 collines formant un amphithéâtre naturel donnant sur
l'océan Pacifique. L’hôtel Brigthon domine la baie. Une ancienne maison de style victorien d’un orange acidulé et une superbe terrasse surplombant la baie de Valparaiso s’offre à nous à notre arrivée. De l’extérieure tout se présentait bien, mais de l’intérieur nous avons eu une autre chanson. Tout d'abord, nous nous sommes retrouvées dans une minuscule chambre sous le toit donc mansardée où on ne pouvait pas se tenir droite pas de ventilateur ou d’air conditionné une chaleur au alentour de 25 degrés Celsius. Une salle de bain qui devait être privée, mais qui en réalité se trouvait sur le palier, mais je devrais plutôt dire dans la cage d’escalier et qui était partagée.En effet, Valparaiso qui est la ville portuaire la plus importante du Chili est en déclin. En déclin d’activités portuaires depuis la construction du canal de Panama qui draine tous les navires qui
autrefois s’arrêtaient à Valparaiso avant de franchir le Cap Horn pour arriver en Atlantique, mais aussi en déclin municipal, car malgré les beaux édifices de la ville, on remarque que les bâtiments ne sont pas entretenus. La première église que la ville, que nous n’avons pas pu visiter, est située dans un « barrio » (quartier) si mal famé que « chose » n’a jamais voulu arrêter son mini-bus. Mais nous avons quand même réussi à prendre une photo, mais c’est tout!!!.
Par contre, il y a à Valparaiso, un phénomène typique. La topographie de la ville étant étendue sur plusieurs collines qui plongent dans le pacifique, depuis la fin du XIX siècle, pour desservir les différents quartiers qui poussaient comme des champignons sur les hauteurs et pour éviter à leurs résidents
Nous avons aussi pu admirer dans le port de Valparaiso, mais pas la visiter, la magnifique goélette L’Esmeralda. C'est le voilier école de la marine chilienne. Il est le 6e navire chilien à porter ce nom et c'est
Le tour de ville terminé, il était déjà 19h. J’ai oublié de vous dire que les latinos-americains vivent l’après-midi et le soir, que tout ou presque est fermé le matin. Les heures de repas sont totalement décalées évidemment. On lunch à 14 ou 15h et on ne soupe jamais avant 20 ou 21 h car les activités commerciales ne se terminent pas avant 19h.
Nous sommes retournées à notre hôtel après un bon souper accompagné de vin chilien que nous avons pris dans un petit restaurant dont la terrasse surplombait la baie de Valparaiso. Nous avons ainsi admirer le soleil se couché et les lumières de la ville s’allumaient dans la baie durant le repas. Ce fut un spectacle magnifique. Ce que nous ne
Comme il n’y avait aucun rideau aux fenêtres donc les premiers rayons du soleil ont mis fin aux quelques heures de sommeil que nous avions eues. Au petit-déjeuner sur la terrasse, plusieurs clients étaient plus ou moins dans le même état que nous et les mauvais commentaires allés bon train. Nous étions prêtes à embarquer et retrouver un peu plus de confort.
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