Les voyages forment la jeunesse... Le bon temps c'est quand on est vivant...

Ce sont ces deux adages qui ont influencé notre déscision de planifier ces voyages. En ce qui me concerne, il y a longtemps que je voyage, un peu dans la réalité et beaucoup dans ma tête. Peu importe la destination, je suis toujours partante. Pour ce qui est de mon chummy, c'est un peu différent mais il n'a pas été trop difficile à envouter. Où, quand, comment, trois questions qui se sont alors imposées et qui demandaient des propositions et des choix. Après de multiples réflexions, ensemble et individuellement, nous avons arrêté notre choix, pour le premier voyage sur l'Ouest nord-américain et l'ouest du Canada. Et voilà l'aventure venait de commencer. Mais où s'arrêtera-t-elle???



samedi 8 septembre 2007

Saskatchewaaaaannnnnnnnn........

Jeudi 6 septembre 2007

North Battleford (Sas) – Foam Lake (Sas)

Ce matin, c’est la pluie qui nous réveille. Tout est mouillé, humide, pas chaud. Nous démarrons avec un petit 13 degrés très humide. Ce n’est pas une pluie forte mais des petites gouttes qui mouillent tout. Après avoir ramasser et ranger toutes nos petites affaires nous décollons.

Malheureusement pour nous, pas pour longtemps. À environ 20 km à l’est de Battleford, un drôle de bruit se fait entendre. Raynald et moi, nous nous regardons avec des points d’interrogations dans les yeux et bêtement, je demande ce qui a bien pu faire ce bruit. Raynald a à peine le temps de me répondre que ce doit être un trou dans la route, que le volant se met à vibrer de façon évidente. Nous avons un pneu crevé. On se range sur le bas côté, on s’arrête pour constater les dégâts. Un beau flat au pneu droit arrière. Il pleut à boire debout, le pneu de secours se trouve sous le truck mais il faut d’abord commencer par détacher la fith wheel. Mais la route est très passante et les trucks à grains et les autos passent à toute allure. Certains ne changent même pas de voix. Nous mettons les triangles, nous désaccouplons la fith wheel et voila que l’on cherche la douille pour démonter la roue du truck car plusieurs écrous semblent serrer trop dur pour les défaire à la main. Cette recherche va durer au moins 45 minutes. Nous avons tout vidé pour essayer de remettre la main dessus mais en vain. Nous sommes tous mouillés comme au sortir de la douche, on a pas la maudite douille qui est pourtant quelque part et il faut qu’on sorte ce stupide pneu de là. Finalement, c’est à la force du poigné que les écrous se sont défaits. Ce que la colère peut faire parfois !!!!!

Après avoir changer le pneu, nous décidons de faire demi tour vers Battleford pour essayer de faire réparer le pneu car nous n’avons plus de rechange au cas où. Nous avons la chance dans notre malheur de trouver un spécialiste du pneu. Car évidement des pneus de 20 pouces, il n’y en a pas au Canadian Tire et ils n’y réparent pas de pneus non plus d’ailleurs. Donc, notre spécialiste du pneu nous dit qu’il est désolé mais que le pneu ne se répare pas car il est fendu en plein dans le centre de la semelle sur environ 1 ½ pouce. Ne me demandez pas sur quoi nous avons roulé, je n’en ai aucune idée. Après quelques recherches, notre spécialiste nous trouve un pneu flambant neuf avec toutes le bonnes caractéristiques que nous recherchons. Posé, balancé, remis en place, et bien évidement payé, $$$$$$$$$, trois heures plus tard nous repartons en direction de l’Est et de Yorkton.

La pluie finie par cesser. Mais les nuages seront présents toute la journée. Le moral est bas mais nous essayons de nous remonter le moral en nous disant que c’est le hasard de la route mais qu’on est quand même bien chanceux que tout est réparé et que tout va bien maintenant.

Les trucks à grains sont omni présents sur les routes. En plus, ils roulent très vite. Les files de silos s’alignent le long des champs. Certaines en compte jusqu’à 12 d’affiler. Le fait qu’il mouille aujourd’hui, les moissonneuses batteuses sont toutes arrêtées dans les champs, à mon grand désespoir. Moi qui espérais tant prendre une photo de plusieurs moissonneuses batteuses en action dans le même champ. Ce sera probablement pour demain. Mais au moins j’ai vu une moissonneuse batteuse dans un endroit cocasse… Il a beau ne pas faire beau, les champs ont des couleurs magnifiques et leur immensité est spectaculaire. Il y a aussi des dizaines de lacs avec des milliers de petits canards.. Il ne faut pas oublié que la Saskatchewan est la province qui a le plus de lacs avec ces 10 000 lacs. Ici, il y a de l’eau partout. « Canards illimités » doit être fier de la Saskatchewan pour la sauvegarde des canards.

Nous nous ennuyons des routes des états Unis. La route ici n’est pas trop maganée mais elle n’est pas en bon état et les cahots sont monnaies très courantes. Après environ 200 km, nous nous faisons poivrés le devant du truck par des cailloux qui rebondissent sur la route et dont un vient frappé violemment le pare brise. Il ne semble pas avoir fait de mal à première vue. Mais la première vue n’était pas la bonne. Environ 10 minutes plus tard, à la suite d’un cahot, une craque d’environ 10 cm commence à barrer le pare-brise. Décidément, ce n’est pas notre journée. Voilà plus de 10 000 km sans aucun problème et en une seule et même journée, un pneu crevé et un pare-brise casser. Non mais on appelle ça comment ??? UNE MAUVAISE JOURNÉE…

Finalement, nous arrivons au camping que nous avions prévu à Foam Lake vers 17 heures. L’office est fermé et il faut se « self-register » jusque là pas de problème mais l’Internet qu’on nous avait annoncé est inexistant. Donc, ce n’est pas encore ce soir que vous aurez de nos nouvelles….. décidémment…

Histoire de nous remonter le moral, nous nous sommes fait une bonne soupe chaude et un bon souper et ce va être dodo très bientôt. Demain sera un autre jour et il paraît qu’ils se suivent mais ne se ressemblent pas…. Ouf !

Bonne nuit

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Crime que vous nous faites de belles photos!!!! on vous suit.C`est intéressant .Dommage que vous ayez ces désagréments, c`était tellement bien parti. Mais ce sont les embûches des voyages, vous avez fait quand même un bon bout sans problèmes.Bravo! Au plaisir de vous relire Simone Bertrand