Les voyages forment la jeunesse... Le bon temps c'est quand on est vivant...

Ce sont ces deux adages qui ont influencé notre déscision de planifier ces voyages. En ce qui me concerne, il y a longtemps que je voyage, un peu dans la réalité et beaucoup dans ma tête. Peu importe la destination, je suis toujours partante. Pour ce qui est de mon chummy, c'est un peu différent mais il n'a pas été trop difficile à envouter. Où, quand, comment, trois questions qui se sont alors imposées et qui demandaient des propositions et des choix. Après de multiples réflexions, ensemble et individuellement, nous avons arrêté notre choix, pour le premier voyage sur l'Ouest nord-américain et l'ouest du Canada. Et voilà l'aventure venait de commencer. Mais où s'arrêtera-t-elle???



vendredi 21 août 2009

Pubnico et Wegdeport, grand port de pêche...

Vendredi 21 août 2009

Pubnico – 120 km


Ce matin au levé, c’est le gros brouillard. Impossible de voir la baie de la roulotte. Je suppose que ce sont les prémices de l’ouragan Bill que l’on nous promet d’atteindre la Nouvelle Écosse dans les prochains jours.

Ce matin, pendant que Raynald discute avec le propriétaire, j’en profite pour faire un peu de cuisine puis nous partons en direction de Wedgeport pour aller voir le port où se tient le tournoi de pêche de thon rouge. Comme le brouillard ne s’est toujours pas levé, il ne le fera pas d’ailleurs de toute la journée, la vue est vraiment limitée mais les berges sont quand même belles et cela donne tout un charme.

En arrivant à Wedgeport, comme la vue du port n’était pas des plus encourageantes, nous allons visiter un petit musée sur le port qui est dédié au tournoi de pêche au thon et à la pêche au thon en général. C’est très intéressant et nous apprenons que beaucoup de gens très connus tel que Roosevelt sont venus pêcher le thon rouge en Nouvelle-Écosse. Le plus gros des thons rouges qui a été pêché ici pesait 1496 livres en 1992 par un Néo-écossais. C’était un monstre. C’est toujours aujourd’hui, le record du monde. Il y avait aussi, une reproduction du bateau qui a le premier organiser les chaises pour la pêche au thon. Raynald l’a essayé, histoire de sentir le feeling que ce serait de partir à la pêche au thon.

À la sortie du un monsieur construisait une cage à homard l’ancienne méthode. Un autre monsieur du village très gentil est venu nous expliquer comment on construisait ces cages et comment il fallait mettre des pierres plates dans les cages nouvellement faites pendant plusieurs jours ou jusqu’à ce que le bois soit gorgé d’eau car sinon elle ne sombre pas mais reste en surface. Aussi, il nous montrera comment les anciens faisaient les nasses pour mettre dans les cages. Il en fera un bout en se servant de mon doigt comme ancrage. De son métier, il est un menuisier et construit des bateaux entre autre pour les gens de Havre St-Pierre que pour la Romaine où pour d’autres pêcheurs du coin. Nous discuterons un bon moment avec lui.

Après avoir fait le tour du village, nous sommes repartis en direction de Pubnico où nous voulions aller voir le quai dont le propriétaire du camping nous avait parlé. Malheureusement, nous n’avons pas pu voir toute l’ampleur du port à cause du brouillard mais on se rend très bien compte que c’est un gros port. En effet, un panneau indicatif annonce que ce port est un des ports travaillants le plus achalandé au Canada avec plus de 100 bateaux. Décidément, nous devrons revenir pour revoir tout cela par beau temps et surtout avec plus de temps. Car comme l’ouragan s’approche nous avons décidé de ne pas tenter le diable et de reprendre le chemin du retour. Nous ferons un autre voyage pour explorer la partie sud de la Nouvelle Écosse à notre goût.

Puis nous sommes allés faire nos petites courses. Savez-vous ce qu’est de la « Rapure »??? Comme j’étais en questionnement devant un plat préparé, une madame m’a expliqué ce qu’était la « Rapure ». C’est un plat typiquement acadien. En voici la recette. Faire cuire un poulet dans une « rrrâtissware » afin qu’il est un bon bouillon, puis « rrrâper » une quantité de patates que vous allez mélanger avec le bouillon du poulet. Vous prenez un « bassin » (plat) et vous y mettez la « rrrâpurrre » dans le fond puis des « grros morrrceaux » de poulet et « encorrre de la rrrâpurrre ». Vous mettez au « fourrrr » pendant environ 40 minutes et vous mangez bien chaud. Vous vous doutez bien que j’en ai acheté bien que la dame m’est bien dit que fait maison c’était meilleur, mais c’est quand même très bon.

Le brouillard ne s’est pas levé de la journée et le vent débute ce soir. Demain, nous reprendrons la route vers Halifax puis Moncton afin de ne plus être sur la côte dimanche lorsque Bill devrait frapper.

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