Louisbourg
Il fait très beau ce matin et très chaud, nous atteindrons le 32 degrés Celcius dans la journée. Nous allons visiter la Forteresse de Louisbourg et nous plonger dans le XVIII
Les Français débarquent à Louisbourg en 1713, à la fin de la guerre de la Succession d'Espagne, après avoir cédé l'Acadie et Terre-Neuve aux Britanniques aux termes du traité d'Utrecht. Il ne reste plus à la France, dans ce qui est aujourd'hui le Canada atlantique, que le Cap-Breton et l'isle du Prince-Édouard, appelés à l'époque l'isle Royale et l'isle Saint-Jean. Ces dernières servent de base de pêche aux Français, qui continuent la pêche de la morue dans les Grands Bancs, activité alors fort lucrative. C'est en 1719 que les Français entreprennent la construction à Louisbourg d'une place forte, qui ne sera vraiment terminée qu'à la veille du siège de 1745. La ville et l'établissement qui s'est développé le long du port deviennent rapidement une colonie florissante.
L'isle Royale tire sa prospérité de la pêche de la morue.
La forteresse se situe environ à 15 minutes du village de Louisbourg. Après avoir stationné le pick-up dans le stationnement indiqué (il y en a 5 différents!!!) nous rentrons dans le centre d’accueil où après avoir pris nos passes journalières nous pouvons visiter une petite
L’immersion se fait immédiatement en sortant du bus. Une maison de pêcheur, à l’extérieure de l’enceinte qui est habité par des pêcheurs de 1713, nous accueillent et nous expliquent ce que l’on fait à
La pêche à la morue, à l’époque est plus lucrative que la traite de la fourrure. Louisbourg
Nous avons visité toutes les maisons ouvertes, tous les jardins, tous les entre
pôts, parlé avec les servantes du capitaine et de l’ingénieur qui tenaient maison, préparaient le repas et s’occupaient des enfants. Admirer tous les anciens meubles, la vaisselle en étain, les rôtissoires à contrepoids, les jeux de bois, etc. Je dois avouer que la plupart de ces meubles tombent dans
mes goûts. Raynald riait d’ailleurs de me voir en admiration devant les buffets, les tables, les magnifiques fontaines à huile et à eau.
Nous avons aussi visité les bâtiments de la garnison militaires. Dans presque tous les
bâtiments de la garnison, ce sont des expositions avec les artefacts qui ont été retrouvés dans les fouilles faites sur le site. La plupart sont intéressantes mais il y en a tellement qu’au bout d’un moment on a tendance à passer plus vite. La
chapelle se trouve dans le bâtiment de la garnison et bien que sobre et spacieuse, elle avait quand même des fonds baptismaux, un jubé et bien évidemment un confessionnal que Raynald s’est empressé d’essayer.
Vers 13 h 30, nous avons assisté à la parade militaire et au tir de canon sur le quai et la porte Frederick. La garde de la marine Franche a défilé au son du
tambour sur le quai. Ne croyez pas que les habits rouges représentent les anglais. Pas du tout. Les habits rouges étaient dans la marine Franche, l’habit des joueurs de musique qui faisaient marcher au pas et qui encourageaient les hommes pendant les affrontements.
Après une manœuvre militaire, nous avons pu assister à un tir de canon tel que cela se faisait à l’époque.
Le début de l’après midi était déjà bien avancé lorsque nous avons réalisé que nous avions un petit creux. Nous avons
alors été à l’Hôtel de la Marine. Le repas que nous avons dégusté nous a été servis tel qu’à l’époque. Des chaises de pailles, des tables que l’on partage à plusieurs couples, une immense
serviette, une seule cuillère d’étain, pour ustensile et un gobelet en étain rempli d’eau fraîche. Raynald a mangé un plateau de l’auberge (terrine, pain de seigle, carotte, concombre, pommes dauphines et fromage) et pour moi, une assiette de moule et du pain. Quel délice. Nous étions bien rassasiés et assez dépaysés mais ravis.
Nous avons finis notre visite de la forteresse par l’enceinte de la poudrière. Une forteresse dans une forteresse. C’est le seul bâtiment qui n’a pas été détruit par les anglais car elle était au ¾ enterrer afin de conserver la poudre au sec. En effet, toute
la forteresse sera complètement détruite par les anglais. Ils brûleront les bâtiments et détruiront les remparts. Seules, les fondations seront retrouvées intactes lors des fouilles qui seront effectuées sur le site. Le gouvernement canadien a
investit 25 millions de dollars pour la reconstitution de la forteresse dont actuellement 25 % seulement des bâtiments ont été reconstitués. Ce sont des experts écossais qui sont venus directement du continent européen pour la reconstitution de l’enceinte et des douves d’une longueur de 5 miles.
Il était déjà 15 h et nous avions passé toute la journée à flâner dans les rues de cette ville d’un autre temps. Les habitants Louis-116 si accueillants, gentils et désireux de vous faire connaître la vie de 1713, vous permettent de vous laisser transporter dans une autre époque. Nous avons adoré notre visite et nous reprenons l’autobus vers le stationnement où nous attend
le pick-up et où nous retrouvons la vie du XXI siècle. Sur le blog, je vous mettrais tout un tas de photos que je n’ai pu vous mettre sur ce message.
Puis nous avons été finir cette magnifique journée au
phare de Louisbourg qui fut la première « Lighthouse » qui fut érigée en Amérique du nord. C’est un endroit magique où la mer et la côte se rencontre d’une façon si harmonieuse que l’on se surprend à vouloir y laisser passer le temps à ne rien faire, juste à regarder et à écouter la mer venir se fracasser sur les rochers. Voici encore une superbe journée…
Nous avons aussi visité les bâtiments de la garnison militaires. Dans presque tous les
Vers 13 h 30, nous avons assisté à la parade militaire et au tir de canon sur le quai et la porte Frederick. La garde de la marine Franche a défilé au son du
Le début de l’après midi était déjà bien avancé lorsque nous avons réalisé que nous avions un petit creux. Nous avons
Nous avons finis notre visite de la forteresse par l’enceinte de la poudrière. Une forteresse dans une forteresse. C’est le seul bâtiment qui n’a pas été détruit par les anglais car elle était au ¾ enterrer afin de conserver la poudre au sec. En effet, toute
Il était déjà 15 h et nous avions passé toute la journée à flâner dans les rues de cette ville d’un autre temps. Les habitants Louis-116 si accueillants, gentils et désireux de vous faire connaître la vie de 1713, vous permettent de vous laisser transporter dans une autre époque. Nous avons adoré notre visite et nous reprenons l’autobus vers le stationnement où nous attend
Puis nous avons été finir cette magnifique journée au
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