Les voyages forment la jeunesse... Le bon temps c'est quand on est vivant...

Ce sont ces deux adages qui ont influencé notre déscision de planifier ces voyages. En ce qui me concerne, il y a longtemps que je voyage, un peu dans la réalité et beaucoup dans ma tête. Peu importe la destination, je suis toujours partante. Pour ce qui est de mon chummy, c'est un peu différent mais il n'a pas été trop difficile à envouter. Où, quand, comment, trois questions qui se sont alors imposées et qui demandaient des propositions et des choix. Après de multiples réflexions, ensemble et individuellement, nous avons arrêté notre choix, pour le premier voyage sur l'Ouest nord-américain et l'ouest du Canada. Et voilà l'aventure venait de commencer. Mais où s'arrêtera-t-elle???



mardi 11 août 2009

North Cape - Ile Prince Edward

10 août 2009

Lower New Anna – North Cap -272 km



Ce matin, voici notre première journée de temps gris. Mais au moins il ne pleut pas, du moins pas encore. La météo nous annonces des averses en après midi, nous verrons bien. Nous décidons quand même de partir pour la pointe Est de l’île.

L’île du Prince Edward est reconnue pour sa fameuse terre rouge et ses délicieuses patates. Les deux vont de pair. La riche terre rouge vient de sa forte teneur en oxyde de fer. Lorsqu’il est exposé à l’air, elle « rouille » en prenant alors cette riche couleur rouge. De plus, elle possède tous les nutriments et les minéraux nécessaires pour la culture des pommes de terre. Les fermiers de l’île produisent un grand nombre de variété de pommes de terre depuis 1970. Je crois que nous avons vu aujourd’hui plus de champs de patates que jamais je n’en ai vues.

Dans plusieurs baies de l’île, on peut voir des dizaines de bouées en ligne. Ce sont des lits de moules. Les moules de l’île sont internationalement reconnues maintenant comme le sont les huitres. Nous aurons d’ailleurs le plaisirs d’en voir dans la baie de Malpeque à marée basse.

Ici, le gazon semble être une religion. Les pelouses sont si bien tondues que l’on se demande s’il n’y a pas une close de tonte de pelouse dans tous les actes de vente des propriétés. Et n’imaginez pas que ce sont de petites propriétés. Non, ce sont de grandes propriétés avec beaucoup de terrain. De plus, les bas côtés des routes et par forcément les plus passantes mais aussi, les toutes petites sont si bien entretenues que on croirait les abords de golf. Au fait, savez-vous qu’il y a 12 terrains de golf sur l’île? Avis aux amateurs.

Chemin faisant, nous avons traversé tout un tas de petites municipalités, de baies, de plages et des paysages tous plus ravissants les uns que les autres même sous ce ciel gris et bas. Malgré tout, la mer est bien calme et comme il y a peu de vent pas de moutons sur les flots. Dans les petits ports les homardiers font le plein de cages pour une prochaine pêche. Les couleurs sont absolument magnifiques.

Nous arrivons à North Cape et nous y découvrons une ferme d’éolienne. Au bout du cap, la route s’arrête dans un stationnement et nous découvrons 16 éoliennes qui déploient leurs pales au vent et qui produisent suffisamment d’électricité pour fournir plus de 4000 maisons soit 10.56 mégawatts. Quel endroit spectaculaire. Aujourd’hui, il n’y a pas beaucoup de vent mais suffisamment pour que les éoliennes soient presque toutes en fonction. Pas moteur, pas de pétrole, pas de bruit. Juste du vent et une création d’énergie énorme. Il y a un centre d’interprétation de l’énergie éolienne qui a été aménagé ainsi qu’un restaurant et un magasin de souvenir. Mais il y a aussi et surtout un petit sentier pédestre qui fait le tour du cap.
Nous partons à la découverte de ce bout d’île. Les falaises sont rouges et se désagrègent doucement au rythme des marées dans la mer. Partout, des avertissements nous préviennent que les berges sont friables. De plus, les oiseaux nidifient dans la falaise en se creusant des nids à même la terre. Ce qui a pour résultat d’affaiblir encore la falaise. Nous avons le plaisir de pouvoir admirer les oiseaux marins mais aussi quelques phoques qui jouent dans les vagues non loin de la falaise.

Sur la côte Est de l’île, une activité économique typique et reconnue se perpétue. Le halage et la récolte de la mousse irlandaise. Récoltée dans la mer à l’ancienne façon avec un cheval de trait, la mousse (algue) sert dans de nombreux produits de la vie de tous les jours tels que le dentifrice, la bière, le shampoing et plusieurs produits laitiers. Nous n’avons pas pu assister au halage mais nous avons vu la Irish Moss dans les flots et sur la grève. Nous avons aussi vu le panier avec lequel, la récolte s’effectue. Raynald essaie même de vous faire croire qu’il peut remplacer le cheval qui tire ce panier.

Après une belle promenade, nous sommes repartis vers le sud en direction de West point. L’autre cap à l’opposé de cette partie de l’île. Cette partie de l’île est beaucoup plus sauvage. Moins de villages, moins de petits ports, plus de plages et de dunes, plus de champs de patates et de céréales, mais toujours autant de beauté. Une bruine nous tombe dessus mais rien de grave pour l’instant.
Peu avant West point, nous découvrons une autre ferme d’éolienne. Elle semble bien plus étendue que celle de North Cape. Décidemment, nous réalisons que l’énergie éolienne est beaucoup plus développée sur l’île que nous le pensions. Espérons que le Québec va continuer à développer cette énergie.

Puis nous nous dirigeons vers West point lighthouse. C’est le premier phare construit de la deuxième génération de construction des phares. Sur l’île, tous les phares construit avant 1873, étaient octogonaux et ont été construit avec du bois de l’île alors ceux de la deuxième génération ont été construits avec du bois qui vient du Nouveau-Brunswick. Celui de West Point mesure 67 pieds de haut et a coûté 4 459 $ en 1875 pour sa construction. C’est le phare le plus important pour le détroit de Northunberland. Sa lumière a été automatisée en 1963 et en 1984, un restaurant, un magasin de souvenir et un musée ayant le plus grand nombre d’équipement de phare ont été aménagé dans ce phare. Nous en avons profité pour manger un morceau dans le restaurant. Un délicieux et énorme « Fish’N Ships ». Puis nous allons faire un tour dans le magasin de souvenirs et nous y découvrons de magnifiques courtepointes. Le travail que représente c’est œuvre d’art est assez inimaginable. Le prix aussi était assez inimaginable mais il représente bien le temps passé pour confectionner ce genre d’œuvre mais si vous avez entre 700 et 1300 $ à dépenser, vous pouvez passer par West point Lighthouse, vous trouverez ce que vous désirez. À la sortie, j’ai rencontré un drôle de pêcheur, jugez-en par vous-même….

Mais la pluie nous tombait sur le coco solide maintenant et comme nous étions proches du retour nous avons décidé de rentrer au camping dans plus attendre. En rentrant, nous avons rencontré une étrange machine. C’est un tracteur qui travaille dans les champs de patates. Il est arrêté et ses bras sont fermés mais C’est assez impressionnant lorsqu’on les voit en action. . Je n’en avais pas vu comme ça.

Une autre belle journée remplie de paysages magnifiques.

1 commentaire:

Hélène a dit...

Belle surprise en ouvrant mon blog ce matin, j'ai aperçu que le tien est devenu actif.
Ce soir, Nicolas et moi avons eu beaucoup de plaisirs à te lire!
Nous en profitons pour te souhaiter à nouveau Bonne fête! Vos photos et récits sont magnifiques et nous donnent envie de venir explorer ces régions...En attendant, continuez à nous les faire découvrir.
Félicitations! Manüe pour le scrabble! hi!hi!Profitez bien de vos vacances!
Hélène et Nicolas!