En attendant, j’admire les prouesses que le capitaine fait faire à cette immense navire puisque nous rentrons au port de Buenos Aires à reculons et ce, jusqu’à ce que nous ayons atteint le quai qui nous était désigné et qui se trouve le dernier quai
a passé une partie de sa jeunesse dans cette ville et j’imagine que cette dernière a bien changé depuis cette époque. Dans la tranquillité et la chaleur du petit matin ensoleillé d’automne, on sent déjà le bouillonnement quotidien de cette immense ville présentement assoupie.Après le débarquement du bateau, le transfert vers la gare
portuaire et avoir récupéré nos bagages dont celle de Loulette qui avait été endommagée et qui ne roulait plus, nous voici dans un taxi en direction du centre ville vers le Grand Hotel Hispano. Situé au centre ville dans un quartier historique de la ville, nous arrivons à l’hôtel où nous étions attendues. Après, avoir pris possession de
notre chambre et admirer le style très colonial de l’hôtel avec sa cours interne et ses balcons garnis de plantes, nous embarquons en après midi pour un tour de ville.Buenos Aires est la capitale fédérale de l’Argentine et en ait la plus importante ville ainsi que le port le plus important du pays. Avec environ 14 millions d’habitants, Buenos Aires et sa banlieue est la ville la plus peuplée de l’Amérique du Sud et du monde. Située sur la rive ouest du fleuve Rio de la Plata qui est une frontière
naturelle entre l’Argentine et l’Uruguay. Les habitants de Buenos Aires s’appellent des « Portenos » ce qui veut dire « habitants du port » et la majorité sont d’origines espagnol ou italienne. La religion catholique est la religion prédominante du pays. La quasi-totalité de la ville s’est construite sur la pampa argentine. Le climat de la ville est subtropicale humide avec une température annuelle moyenne d’environ 17 degrés Celsius. À l’inverse de chez
nous, les vents du sud, le « Pampero » et le « Sudestada » apportent les tempêtes et le froid. La dernière chute de neige à Buenos Aires remonte au 27 juillet 1928.Buenos Aires en espagnol signifie « Bons vents ». Depuis sa fondation en 1536 par Pedro de Mendoza, le succès de Buenos Aires dépend du commerce. Sous domination espagnol durant de nombreuses années puis envahi par les troupes britanniques en
1806 et 1807, c’est le 25 mai 1910 que Buenos Aires acquit son indépendance. La révolution de mai est aujourd’hui célébrée en Argentine comme la journée de la fête nationale et est un jour férié. Buenos Aires était historiquement le berceau des courants d'idées libérales en À la fin du XIXe, la construction de chemins de fer permet à Buenos Aires d'accroître sa puissance industrielle, les matières premières coulant à flot dans ses usines. La ville devenait une grande métropole multiculturelle rivalisant avec les grandes capitales européennes. C'est durant cette
période que furent construites les larges avenues de la ville, ainsi qu'au début du XXe siècle les plus hauts gratte-ciel d'Amérique du Sud, et son premier métro.Buenos Aires est certainement la ville d'Argentine la plus riche culturellement, du fait notamment de la grande diversité de sa population et de son histoire. Elle est souvent considérée comme la plus européenne des villes d'Amérique du Sud. L'architecture de la ville a été influencée
par plusieurs pays européens. Dans les quartiers les plus anciens, on retrouve un mélange de style moderne et de style colonial qui
remonte à la domination espagnole.C’est sur la Plaza de Mayo que nous faisons notre premier arrêt. Ce lieu est le cœur de la ville et de nombreux évènement historique s’y sont produits. Nous pouvons y admirer la Casa Rosada qui est le palais présidentiel ainsi que le Cabildo, siège du gouvernement
contentes de pouvoir pendant quelques minutes nous retrouver au frais.Puis nous passons par la Plaza del Congreso, kilomètre zéro de
toutes les routes de l'Argentine et son monument des deux congrès devant le bâtiment du Congreso nacional, siège du Sénat et de la Chambre des Députés. Au Passage, nous admirons la « Tour des Anglais ». Cette dernière a été offerte à Buenos Aires par les Britanniques pour commémorer le
centenaire de la révolution de mai 1810. Ce carillon de 75 mètres de haut est une réplique de celui de l’abbaye de Westminster. Proche de l’université de Buenos Aires, nous pouvons admirer une étrange sculpture. C’est une tulipe en métal qui s’ouvre et se ferme selon la période de la journée comme le font les vraies tulipes. C’est une prouesse d’ingénierie en plus d’être magnifique
Puis nous nous dirigeons vers l'Avenida 9 de Julio, l'une des avenues les plus larges du monde (125 mètres). On y trouve, sur la Plaza de la Republica le symbole de Buenos Aires un obélisque de 67 mètres de haut érigé en 1936 pour commémorer les 400 ans de la ville.
Puis nous nous sommes dirigés vers le quartier de La Boca. Ce quartier se trouve l'endroit précis de la fondation de Buenos Aires par Pedro de Mendoza sur l'embouchure du Riachuelo qui fut
Fortement marqué par l'arrive de nombreux immigrants, principalement originaires de Gênes et de Naples en Italie, le quartier de la Boca a gardé son atmosphère populaire portuaire qui peut faire penser à Naples.

Bien sûr, on ne peut aller à Buenos Aires sans aller dans le Caminito, quartier des artistes et musiciens ou à la Boca voir le fameux stade de soccer La Bombonera où le fameux Diego Maradonna a débuté sa
Après avoir visité tous les autres quartiers chiques de Buenos Aires nous sommes rentrées à l’hôtel. Après un petit repos bien mérité, nous voilà reparties afin de nous trouver un petit restaurant. Les portenos mangent très tard. Ils déjeunent vers 10 heures, dinent vers 15

Durant la nuit, un gros orage a éclaté et le lendemain, l’humidité qui était si pénible et étouffante la veille, a fait place à une température chaude mais confortable. Nous avons décidé d’aller visiter le fameux Teatro Colon. Buenos Aires détient la plus grande concentration de théâtres et opéras
d'Amérique latine. Elle abrite l'un des opéras les plus célèbres au monde, le Teatro Colon. Bâti sur l'avenue 9 de Julio, l'une des plus larges au monde, sa construction a duré 20 ans et s'est achevée en 1908. Il peut accueillir plus de 3 000 personnes. C’est aussi un des théâtres qui a une des meilleures acoustiques au monde ce qui en fait un théâtre mondialement connut et où les plus grands chanteurs se sont
produits tel Luciano Pavarotti. Malheureusement nous n’avons pas eu la chance de pouvoir le visiter car il est actuellement et pour la prochaine année en rénovation. Cependant, comme personne ne nous avait prévenues, nous nous y sommes rendues et nous nous sommes trouvées prises en sandwich entre les policiers et des travailleurs manifestants pour leurs conditions de travail durant les rénovations. Ni Loulette, ni moi n’étions très rassurées et nous nous sommes dépêchées de passer notre chemin tout en cachant notre déception de ne pouvoir visiter le théâtre.
Après nous être remis de nos émotions, nous avons décidé de nous rendre au musée dédié à Eva Peron. Un des taxis de Buenos Aires qui sont tous noirs et jaunes, nous a amené directement à l’endroit désiré. Eva Peron dite Evita est une des figures les plus influentes d’Argentine et de son histoire. Actrice de cinéma, issue un milieu défavorisé, elle épouse le colonel Juan Peron qui devient président de l’Argentine. Ses racines humbles l'ont tout naturellement destinée à assurer la liaison entre son mari et les travailleurs, ceux qu'elle appelle les sans-chemises (descamisados), fondement du
soutien politique à son mari. Utilisant son émission de radio hebdomadaire, elle se lance dans de grands discours appelant les pauvres à se relever. Elle met en avant ses racines modestes afin de montrer sa solidarité avec les classes les plus défavorisées. Elle devient rapidement très populaire et a laissé au pays des contributions non négligeables : nombre d'hôpitaux ou d'orphelinats créés par la Fondation Eva Peron ont survécu à la mort prématurée d'Evita. Eva Perón a été emportée par un cancer de l'utérus à l'âge de 33
ans. Son corps a été embaumé et exposé jusqu'à ce qu'un coup d’état militaire ne chasse son mari du pouvoir en 1955. Son corps a alors été transporté en Italie, à Milan, puis enterré sous la fausse identité de Maria Maggi de Magestris. Seize ans plus tard, en 1971, son cadavre a été exhumé et envoyé en Espagne. Son mari, retournant en Argentine comme président après son exil, y meurt en 1974. Le corps d'Evita est alors rapatrié en Argentine, brièvement exposé au public. Elle a été une nouvelle fois enterrée dans la tombe familiale du cimetière de la Recoleta de BuenosSi elle fut adulée par les pauvres gens, elle a aussi été grandement critiquée pour manière de vivre et son goût pour le luxe, les somptueux bijoux et la haute couture, son goût pour les voitures de sport, elle était d’ailleurs propriétaire d’un modèle rare de Maserati en 1951. Sa vie et sa carrière ont fait l'objet d'une comédie musicale « Evita » d'Andrew Lloyd Webber en 1975; dont le principal succès: Don't Cry for Me, Argentina est mondialement connu. Adapté au cinéma en 1996 avec Madonna dans le rôle-titre. Après la visite de ce très intéressant musée, nous sommes rentrées tranquillement
vers l’hôtel.Évidement on ne peut pas aller en Argentine sans parler du tango. Le tango est une danse et un genre musical né à la fin du XIXe siècle. Le terme tango serait d’origines incertaines mais probablement de la communauté noire d'Amérique latine issue de l'esclavage, et aurait connu divers sens au sein de cette communauté au cours des siècles, dont l'un des tous premiers signifierait « Endroit où le négrier parquait les esclaves avant l'embarquement ».

Le tango du Rio de la Plata, quant à lui, est une danse d’improvisation, où aucun pas et aucune séquence ne se répète, qui n'a de cesse d'évoluer, où les bustes sont souples et parfois mobiles. Ensuite, avec le développement et le succès mondial de ce tango-là, le qualificatif « argentin » fut de moins en moins employé depuis 2001, la confusion étant devenue moins probable, mais aussi par respect pour les Uruguayens. En effet, ils ne dansent pas moins le tango que les Argentins, et cette musique fait tout autant partie de leur culture que de celle de leurs voisins argentins. La
Cumparsita, le tango le plus célèbre et le plus interprété (plus de 1500 interprétations enregistrées) est uruguayen. Néanmoins, le tango dans l'imaginaire collectif européen fut longtemps, et est encore souvent, associé à une danse rétro, de salon, voire de cabaret, c'est-à-dire à un type d'énergie de danse très tonique et parfois sec, que les amateurs de tango « rioplatense » (du Rio Plata) trouvent même parfois guindé ou raide, et qu'ils n'aiment pas beaucoup, car donnant aux gens une fausse image, de leur danse, à l'opposé de ce qu'elle est. Le tango «
rioplatense » a toujours été, dans les bals, une danse très fluide, souple, à terre et improvisée. C’est une danse de rue. Et nous en avons vu à plusieurs reprises. Bien évidemment, le tango est aussi une façon d’attirer le touriste pour la photo qu’ils vous revendront chèrement. Mais quelle agréable façon.Le plus connu des chanteurs de tango est sans doute Carlos Gardel. La qualité de sa voix et sa
plusieurs publicistes aujourd’hui encore, utilise son image.Et nous voici rendu à la fin de notre périple. Ce matin nous faisons
nos valises après un autre petit déjeuné dans la cours intérieure de l’hôtel. Puis nous nous rendons à l’aéroport de Buenos Aires en après midi. Le vol de retour de la compagnie LAN Argentina est d’un grand confort. Service impeccable!! Puis 6 heures de transit à Miami et se sera un vol d’American Aire Lines jusqu’à Montréal.Un enorme merci à Loulette et à Gérard qui m'ont permis de faire ce voyage. Un gros merci à Loulette avec qui j'ai pu faire cette aventure entre mère et fille. Un souvenir tout particulier pour Gérard qui aurait du faire ce voyage mais n'en avait pas la force avec les conséquences que l'on connaît aujourd'hui. Papa, pour toujours dans ma mémoire et avec tout mon amour, MERCI.
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