Les voyages forment la jeunesse... Le bon temps c'est quand on est vivant...

Ce sont ces deux adages qui ont influencé notre déscision de planifier ces voyages. En ce qui me concerne, il y a longtemps que je voyage, un peu dans la réalité et beaucoup dans ma tête. Peu importe la destination, je suis toujours partante. Pour ce qui est de mon chummy, c'est un peu différent mais il n'a pas été trop difficile à envouter. Où, quand, comment, trois questions qui se sont alors imposées et qui demandaient des propositions et des choix. Après de multiples réflexions, ensemble et individuellement, nous avons arrêté notre choix, pour le premier voyage sur l'Ouest nord-américain et l'ouest du Canada. Et voilà l'aventure venait de commencer. Mais où s'arrêtera-t-elle???



mercredi 26 août 2009

Hopewell Rocks, à marée basse....

Mardi 25 août 2009

Hopewell Rocks – Woodstock – New-Brunswick – 340 km



À marée basse, on peut explorer des anses paisibles avec des formations rocheuses en forme de pot de fleurs portant des noms aussi étranges que « La Belle Mère », « rocher E.T. » et « l'Arche des Amoureux ». Puis, alors que la marée monte doucement, on est témoin d’une merveille de la nature lorsque 100 milliards de tonnes d’eau salée inonde lentement la baie de Fundy. Il s’agit là des marées les plus hautes au monde et on peut les observer deux fois par jour, chaque jour. Hier, nous avions une marée haute à 14,3 mètres.

Puis aujourd’hui, la marée basse était vers 9 h. Nous pouvions aller marcher sur le fond marin 3 heures avant l’heure de la marée basse et 3 heures après l’heure de la marée basse. Nous avons gambadé dans la boue de la baie de Fundy pendant environ 2 h 30 à admirer ces formations rocheuses si particulières.

Je dois vous dire que Raynald n’était vraiment pas à l’aise proche de ces mastodontes qui sont si rongés à leur base. Il ne voulait pas passer sous l’arche et il me disait tout le temps, « Reste pas là, ça peut tomber n’importe quand ». J’ai bien rit de lui mais lorsque nous sommes arrivés dans une anse et que j’ai vu l’effondrement d’un des pots de fleur qui avait eu lieu, je me suis dit qu’il avait peut-être raison. Cependant, un des interprètes du parc nous dira que ça faisait 8 ans que ce dernier c’était effondré. J’ai recommencé à rire de mon chummy…..

Nous avons aussi eu la grande chance de pouvoir observer et admirer un aigle qui surveillait les environs. Il était certainement très habitué à tout ce monde car il observait autant que nous pouvions l’observer. Si je n’ai pas réussi à prendre en photo le pygargue que nous avions vu au Cap Breton, j’aurais toujours eu le loisir de prendre celui-ci en photo à mon goût car il est restait en place un bon moment. Nous avons aussi pu voir des oiseaux par milliers. Cependant, la majorité de ces derniers est déjà partie car ce sont des oiseaux migrateurs tel que la bécassine, le pluvier et le sandpiper qui viennent se nourrirent dans la Baie de Fundy durant l’été et qui partent pour l’Amérique du Sud à partir de la mi-août.

C’est dans des lieux comme celui-ci que nous prenons conscience de toutes les beautés que la nature nous offre. Le site est magnifique bien que nous n’ayons pas eu la chance d’avoir de rayon de soleil. J’imagine à quel point cela doit être magnifique lorsque Galarneau s’amuse à faire briller la vase rouge et les parois rocheuses. Il y avait beaucoup de monde malgré cette apparence de tranquillité et il y en a pour tous les goûts. Les plus conservateurs qui ne veulent pas se mettre les pieds dans la vase où les plus jeunes qui eux s’y enfoncent jusqu’à mi-cuisse. Comme tout est bien prévu, en remontant, une station de lavage est prévue. On peut se laver les pieds et/ou les chaussures ou plus dépendant jusqu’où vous en avez.

Je vous ai mis quelques photos supplémentaires sur le blog que car je ne pouvais pas toutes les mettre sur cet article.

Puis après un petit pique nique, nous reprenons la route de la côte en direction du parc national de la Baie de Fundy. Mais malheureusement, le brouillard nous a rattrapés avec la marée montante. En plus, la route n’est pas à son meilleure et nous décidons de bifurquer vers Fredericton.

Chemin faisant, la route étant belle et le soleil et la belle chaleur étant aussi de retour, nous nous rendrons jusqu’à Woodstock ou nous avions campé l’an passé et que nous avions bien aimé. Nous allons rester là deux jours.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Belle composition de description des lieux et quelles photos que c`est beau ces rochers là! Simone