Les voyages forment la jeunesse... Le bon temps c'est quand on est vivant...

Ce sont ces deux adages qui ont influencé notre déscision de planifier ces voyages. En ce qui me concerne, il y a longtemps que je voyage, un peu dans la réalité et beaucoup dans ma tête. Peu importe la destination, je suis toujours partante. Pour ce qui est de mon chummy, c'est un peu différent mais il n'a pas été trop difficile à envouter. Où, quand, comment, trois questions qui se sont alors imposées et qui demandaient des propositions et des choix. Après de multiples réflexions, ensemble et individuellement, nous avons arrêté notre choix, pour le premier voyage sur l'Ouest nord-américain et l'ouest du Canada. Et voilà l'aventure venait de commencer. Mais où s'arrêtera-t-elle???



mardi 24 juillet 2007

Mauvais début de semaine

Lundi 23 juillet 2007

Madisson (OH) à Lima (OH)



Aujourd’hui le temps est maussade mais il fait quand même chaud, environ 27 degré. L’air climatisé du truck est bien agréable. Mais comme le soir la température descend sous les 20 degré on est confortable pour dormir

Comme le temps n’est pas à son plus beau, nous décidons de faire un peu plus de route. Nous décidons de nous rendre jusqu’à Upper Sandusky. Un ravissant petit village sur la 30 West qui est une route secondaire bien qu’étant la seule à traverser à ce niveau de l’état. Donc beaucoup de trucks mais une route tout à fait bonne entourée sur les kilomètres et des kilomètres de champs de maïs et d’une autre culture que nous n’avons pas encore réussi à identifier bien que cela ressemble beaucoup à des plants de haricots verts. Lorsque nous arrivons à Upper Sandusky, Calamity (nom donnée à notre madame GPS), nous amène au bureau touristique.

C’est là que la série noire commence. Le bureau de touristique n’est plus à la bonne adresse et celle donnée n’est pas bonne non plus. Une gentille dame du city board de la ville me renseigne avec amabilité et me dit que le bureau touristique se trouve 1 bloc plus bas dans les bureaux de la chambre du commerce.

Pendant que je charge Raynald de prendre des photos de la ravissante église presbitarian, je vais de ce pas vers le bureau touristique afin de nous trouver un camping. Pour faire une histoire courte, tout est fermée ou presque le lundi à Upper Sandusky même le camping.

Alors nous décidons de faire un bout de chemin plus long, le soleil est revenu est la campagne est belle. Le problème c’est que nous ne savions pas que avant les 100 prochains km il n’y avait rien que des champs et des fermes et des trucks qui roulent sans jamais s’arrêter.

Après quelques km l’aiguille de gaz commence à descendre sérieusement et il n’y a toujours rien que des champs. Au bout de 100 km, nous apercevons un Flying J (truck stop) et nous avons une bonne pensée pour Yvan qui nous avait dit que nous trouverions tous les services dans ces trucks stop. A part de l’essence et un magasin-restaurant, RIEN, pas de service pour les RV. Mais comme on est fatigué on décide quand même de camper sur le stationnement. Il nous restait suffisamment d’eau pour faire le souper et nous ne prendrons pas de douche demain matin. Tout ira bien. Erreur….

Après s’être choisi un petit coin « tranquille » le plus loin possible dans le stationnement à toute fin pratique vide, nous nous installons. Je commence à faire le souper et ne voilà t’il pas qu’en moins d’une heure, nous sommes totalement cerné par de gros trucks réfrigérants qui mènent un bruit d’enfer car il fait environ 28-29 degrés et les airs climatisés fonctionnent à plein régime. Après avoir fait la vaisselle, nous décidons que nous décampons et que le premier Wal mart que « Calamity » nous trouverait, serait le bon. Ce qui ne fut pas long environ 30 km au sud. À Lima. Nous nous installons ravis, de voir qu’il y a déjà un bago d’installer. La nuit sera meilleure…. Après notre installation, je me rends compte que mon ordinateur n’a plus de batterie. Le journal sera pour demain.

C’est à 3 heures du matin que l’on entend tambouriner à la porte. C’est l’équipe de peintre de stationnement qui doit faire la peinture des lignes et nous demande de déménager à l’autre bout de ce dernier qui a environ 600 pieds carrés……. À peine réveiller, on saute dans nos culottes et on s’aperçoit bien que ce n’est pas une joke car le bago est en train de faire chauffer son moteur pour faire la même chose. Nous voilà à atteler la fith wheel, à traverser le stationnement pour se réinstaller et essayer de finir notre nuit. Mais nous ne sommes pas encore assez loin et les peintres qui avaient tous des chandails jaunes fluos accourent comme des bourdons afin de nous faire installer de l’autre côté de la bordure. Là, on est même plus certains d’être sur le stationnement de Wal mart et d’avoir le droit de camper là. Mais la nuit doit continuer et nous nous recouchons en essayant de trouver le sommeil mais les gars à la peinture ont des machines qui ronronnent comme de grosses abeilles. En plus ce Wal mart là est ouvert 24h sur 24. Ce qui veut dire des allées et venues incessantes.

Comme dirait mon chummy à 3 heures du matin, « ils l’ont l’affaire les américains, Think big ostie !!!!» Après un énorme fou rire nous essayons de nous rendormir ce qui n’a pas été évident.

6h30, tout le monde est sur le pont car il faut décamper avant que les magasins devant lesquels nous sommes installés ouvrent. Là, Raynald décide que comme Wal mart nous a assez fait chier cette nuit, il va aller vider ses boyaux dans leur toilette. C’est à ce moment que je me rends comptes qu’il n’a pas encore mis sont partiel. Et je lui dis « Raynald, tu n’as pas tes dents » il se retourne et me répond, « t’inquiètes pas je vais fermer ma gueule ».

En vous racontant cela, on rie encore comme des fous. Ce sont là les joies du voyages….

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