St-Andrews (New-Brunswick)
Ce matin à nouveau, il fait gris et nous nous réveillons avec 1 pouce d’eau sous la roulotte. La pluie s’arrête aussi subitement qu’elle a commencé. Quoi qu’il en soit, nous décidons quand même de poursuivre notre exploration de St-Andrews. Et nous partons pour Ministers Island où Sir Williams Van Horne (visionnaire et constructeur du chemin de fer Canadian Pacifique) a élu résidence estivale.
Pour ce rendre à Ministers Island, nous traversons sur un banc de sable qui à marée haute est totalement recouvert de 14 à 17 pieds d’eau. Il nous faudra être sortie de l’île avant 14h, heure où la marée reprend le contrôle du banc de sable. En attendant le truck se comporte très bien sur le fond océanique et nous traversons sans aucun problème en admirant les pêcheurs de coquillage qui sont à l’œuvre.
Sir Van Horne s’est approprié le sud de la pointe de l’île soit 500 acres en 1891 et en ces lieux et au cours des 25 années suivantes, il verra au développement d’un paradis estivale quasi autonome.
La maison est construite avec le grès rouge provenant des rochers la plage devant la maison. D’ailleurs, il transformera la cavité résultant du prélèvement du grès en piscine d’eau salée qui se remplie au gré des marées. La résidence a cinquante pièces dont 17 chambres à coucher et 11 salles de bain dont certaine avaient un puit de lumière pour donner de l’éclairage à ces pièces sans fenêtre. Ce qui pour les années 1890 était des idées très avant gardistes. Les boiseries et les immenses pièces avec vue sur les parcs d’aquaculture des saumon dans la baie qui même dans la brume est magnifique font en sorte que même en étant coupé du continent pendant plusieurs heures, je vivrais très facilement dans un endroit pareil.
Il avait aussi imaginé un système de mélange de gaz qui amenait par des tuyauteries souterraines éclairait toutes les pièces de sa résidence. Aussi un moulin à vent sous lequel il avait fait enterrer une vielle locomotive transformée en réservoir de 10 000 gallons d’eau qu’un moteur à kérosène pompait afin de fournir l’eau courante à la maison.
Au bout du jardin, une cabine de bain circulaire domine toute la baie de Passamaquoddy. Van Horne l’a fait construire avec le même gré que la maison et il se servait de cet endroit comme atelier de dessin et de peinture. Il deviendra un peintre très doué semble-t-il et plusieurs de ses peintures sont aujourd’hui exposées au Musée de beaux-arts du Canada à Ottawa, chez le gouverneur du Nouveau Brunswick à Fredericton mais aussi ici dans la résidence de Minister Island.
Il y a aussi une immense grange à bétail qui hébergeait les chevaux pur-sang ainsi qu’un troupeau de vaches hollandaises. Un bâtiment magnifique avec son moulin à vent qui fournissait la chaleur et vapeur nécessaire à la fabrication du fromage servait de laiterie, beurrerie, crémerie. La propriété comportait des serres chauffées où l’on y cultivait des champignons et des plantes exotiques ainsi que tous les légumes et fruits nécessaires à la vie courante de la maisonnée. Les serres sont malheureusement en ruine actuellement mais un programme de la province tant à restaurer les 11 bâtiments sur les 22 existants qui sont délabrés. Lorsqu’il séjournait à Montréal, on expédiait à Sir Van Horne du lait frais, du beurre, des fruits et légumes par chemin de fer à partir du bout du banc de sable afin qu’il puisse les savourer le matin suivant. Aujourd’hui, les chevreuils ont pris possession de l’île en traversant à marée basse et comme il est interdit de chasser sur l’île, ils sont les rois.
Nous sommes sorties de l’île dans les temps après cette magnifique promenade au pays d’un homme visionnaire et imaginatif. Comme quoi, quand on a des idées et surtout de l’argent pour les mettre à exécution rien ne vous arrête.
Sir Van Horne s’est approprié le sud de la pointe de l’île soit 500 acres en 1891 et en ces lieux et au cours des 25 années suivantes, il verra au développement d’un paradis estivale quasi autonome.
La maison est construite avec le grès rouge provenant des rochers la plage devant la maison. D’ailleurs, il transformera la cavité résultant du prélèvement du grès en piscine d’eau salée qui se remplie au gré des marées. La résidence a cinquante pièces dont 17 chambres à coucher et 11 salles de bain dont certaine avaient un puit de lumière pour donner de l’éclairage à ces pièces sans fenêtre. Ce qui pour les années 1890 était des idées très avant gardistes. Les boiseries et les immenses pièces avec vue sur les parcs d’aquaculture des saumon dans la baie qui même dans la brume est magnifique font en sorte que même en étant coupé du continent pendant plusieurs heures, je vivrais très facilement dans un endroit pareil.
Il avait aussi imaginé un système de mélange de gaz qui amenait par des tuyauteries souterraines éclairait toutes les pièces de sa résidence. Aussi un moulin à vent sous lequel il avait fait enterrer une vielle locomotive transformée en réservoir de 10 000 gallons d’eau qu’un moteur à kérosène pompait afin de fournir l’eau courante à la maison.
Au bout du jardin, une cabine de bain circulaire domine toute la baie de Passamaquoddy. Van Horne l’a fait construire avec le même gré que la maison et il se servait de cet endroit comme atelier de dessin et de peinture. Il deviendra un peintre très doué semble-t-il et plusieurs de ses peintures sont aujourd’hui exposées au Musée de beaux-arts du Canada à Ottawa, chez le gouverneur du Nouveau Brunswick à Fredericton mais aussi ici dans la résidence de Minister Island.
Il y a aussi une immense grange à bétail qui hébergeait les chevaux pur-sang ainsi qu’un troupeau de vaches hollandaises. Un bâtiment magnifique avec son moulin à vent qui fournissait la chaleur et vapeur nécessaire à la fabrication du fromage servait de laiterie, beurrerie, crémerie. La propriété comportait des serres chauffées où l’on y cultivait des champignons et des plantes exotiques ainsi que tous les légumes et fruits nécessaires à la vie courante de la maisonnée. Les serres sont malheureusement en ruine actuellement mais un programme de la province tant à restaurer les 11 bâtiments sur les 22 existants qui sont délabrés. Lorsqu’il séjournait à Montréal, on expédiait à Sir Van Horne du lait frais, du beurre, des fruits et légumes par chemin de fer à partir du bout du banc de sable afin qu’il puisse les savourer le matin suivant. Aujourd’hui, les chevreuils ont pris possession de l’île en traversant à marée basse et comme il est interdit de chasser sur l’île, ils sont les rois.
Nous sommes sorties de l’île dans les temps après cette magnifique promenade au pays d’un homme visionnaire et imaginatif. Comme quoi, quand on a des idées et surtout de l’argent pour les mettre à exécution rien ne vous arrête.
Ensuite nous avons été visité le blockhaus de St-Andrews qui date de la première guerre mondiale où la crainte d’être attaquée par le Maine a poussé les habitants de St-Andrews a construire sur la cote une série de 4 blockhaus. Celui-ci est le seul restant. 4 Soldats y vivaient en permanence et surveillaient la baie. Comme ils avaient bien du temps à ne rien faire, ils faisaient de l’enrochement pour les descentes de bateau. Quel beau travail, mais si ça a certainement été restauré depuis le temps. Puis nous sommes allés faire nos petites courses en ville et nous nous sommes écrasés devant l’apéro et le scrabble en écoutant la pluie continuer de nous tomber sur le toit.
Pour les intéressés, Raynald a gagné la première partie mais je me suis rattrapée sur la deuxième. Hi hi…. Demain nous levons le camp en direction du Maine. Je ne sais pas lorsque j’aurais l’Internet la prochaine fois, donc je vous dis à bientôt.
1 commentaire:
Enfin! Une petite minute pour vous lire!la vie de ce visionnaire est intéressante!
Belle activité! le scrabble quand il pleut!!!
Bravo pour les informations et les photos!
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