Les voyages forment la jeunesse... Le bon temps c'est quand on est vivant...

Ce sont ces deux adages qui ont influencé notre déscision de planifier ces voyages. En ce qui me concerne, il y a longtemps que je voyage, un peu dans la réalité et beaucoup dans ma tête. Peu importe la destination, je suis toujours partante. Pour ce qui est de mon chummy, c'est un peu différent mais il n'a pas été trop difficile à envouter. Où, quand, comment, trois questions qui se sont alors imposées et qui demandaient des propositions et des choix. Après de multiples réflexions, ensemble et individuellement, nous avons arrêté notre choix, pour le premier voyage sur l'Ouest nord-américain et l'ouest du Canada. Et voilà l'aventure venait de commencer. Mais où s'arrêtera-t-elle???



mardi 4 août 2015

Le sel des îles...


Le sel des îles…..

 

Le ciel est grisâtre au réveil, mais ce ne sera pas long que le beau soleil et le ciel bleu auront tôt fait de prendre la place et de nous offrir encore une superbe journée.  Le vent est plus léger qu’hier bien que présent. 

 

Ce matin nous faisons nos petites courses tranquillement et revenons diner à la roulotte au soleil.

 

Cet après-midi nous partons en direction de l’île d’Entrée en passant par Pointe au loup et la Grosse île.  Il fait magnifiquement beau et nous prenons le temps de nous arrêter sur la Dune pour regarder pendant un bon moment les kite surfeur et restons en admiration devant leurs prouesses. 

 


 

Ça demande certainement beaucoup de force et d’équilibre pour faire du Kite surf car il faut maîtriser la voile dans le vent mais également le kite sur l’eau.  Dans la lagune, on voit 2 groupes distincts, ceux qui apprennent à contrôler la voile et de l’autre côté, ceux qui débutent les tentatives de sortir de l’eau sur le kite.  C’est probablement semblable à la difficulté de sortir de l’eau pour ceux qui ont déjà fait du ski nautique sauf qu’en plus il faut que tu places ta voile dans le bon sens pour que le vent donne la forte poussée pour te faire sortir.  Il y a aussi des pro et quand on les regarde faire ça semble si facile…..

 


 

Après 30 km de dune, de sable, de lagune et de mer, nous arrivons à Grosse île. Nous croisons une rampe de chargement très importante qui nous intrigue.  Nous apprendrons, en visitant le site d’interprétation du sel que les îles de la Madeleine sont assises sur une immense mine de sel qui est en exploitation depuis 1983 avec une production de sel de gemme (sel pour la voirie) et que 2 bateaux par semaine viennent se charger au convoyeur pour emporter ce sel un peu partout au Québec.  116 personnes travaillent en profondeur et 40 personnes travaillent dans les bureaux pour faire fonctionner cette industrie à l’année.  La lagune a dû être draguée pour permettre l’accostage des bateaux au convoyeur.

 


 

En réalité, c’est le sel qui forme d’immense dôme des fonds de la terre et qui font les îles de la Madeleine. En regardant le croquis en coupe ci-dessous, tout ce qui est en bleu est du sel de gemme (avec impureté) sous les iles de la Madeleine, le blanc dessous, c’est du sel d’une grande pureté qu’on n’est pas prêt à extraire car le petit rectangle noir sous la flèche de la même couleur représente 35 ans d’exploitation de cette mine avec une profondeur de 7 couloir d’une 20 mètres de haut et chaque étage est séparé par une tranche de 25 mètres de sel. 

 


En somme, nous n’avons pas fini d’avoir de l’épandage de sel sur nos routes car même si le gouvernement a légiféré sur l’utilisation de sel sur les routes du Québec durant nos hivers, il faut bien faire vivre l’industrie!!!  Mais problème, c’est que la mine après avoir été propriété de Windsor a été revendue aux américains et aujourd’hui, appartient à une compagnie allemande nommée K+S

 

Enfin, une visite super intéressante et très enrichissante.  Puis nous avons continué notre route vers l’Île d’Entrée qui est celle la plus éloignée de Cap au Meules où tout arrive et pourtant c’est île d’Entrée (???) … Chercher l’erreur.

 


 

Le paysage est splendide et très bucolique. Maisons de pêcheurs avec leurs cages à homards partout.  Les rochers rouges et le sable des plages d’un blond presque blanc.  Nous en avons profité pour prendre une marche sur le bord de l’eau et manger une crème glacée à l’extrême pointe.  Comme le vent est toujours présent, Raynald à peur de voir partir le parasol, pourtant, il était là bien avant qu’on arrive...


 

Voici la maison la plus éloignée du Québec. Une ravissante maison d’un orange vif sur l’extrême pointe.  Plus de route, plus de chemin.  Un peu d’herbe, une plage et la mer.  Sous ce superbe soleil, les couleurs sont magnifiques, le vent est chaud et la température est agréable.  Le tout paraît idéal.  Mais comment est-ce en hiver durant une tempête de neige, par moins 40, avec un vent du nord ?????  On doit se sentir bien seul au monde….

 


 

Quelle belle journée!!

 

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